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Rue Denfert-Rochereau, Thouars. |
On peut le dire, les syndicats sont autocollants. Plus qu'une passion, mieux qu'une raison de vivre, c'est un sacerdoce frénétique qu'ils ne peuvent réprimer, leurs boîtes aux lettres en sont un symptôme pathologique.
De leur côté, les centrales syndicales refusent de voir la réalité du mal, le déni les pousse à justifier une consommation d'autocollants certes considérable mais qui soutient économiquement un secteur d'activité qui sinon serait en crise, c'est une bonne œuvre pour l'emploi et donc pour les camarades, assurent-ils. Pourtant des témoignages de plus en plus inquiets affluent à la Médecine du Travail. "Je ne supporte pas de voir un tableau d'affichage nu, ça me fait flipper, faut absolument que j'y mette un sticker" reconnaît l'un. Un autre concédera, honteux, qu'il en a toujours dans les poches "au cas où".
Il n'existe pas de traitement efficace connu à ce jour, au mieux on leur prescrit des patchs à se coller discrètement sur le bras. "Ça ressemble à un autocollant, du coup ça rassure le patient" confie le Dr Ropin, spécialiste des addictions, "mais on en voit beaucoup qui mettent un autocollant par dessus, ils ne peuvent pas s'en empêcher".
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