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Enseigne sur le mur de la charcuterie, rue Rabelais. |
« En réalité, les jockeys aiment les chevaux comme les charcutiers aiment les cochons. C'est un amour dénaturé, pervers, qui pousse le charcutier, tronçonneur de gorets s'il en est, à signaler la présence de sa boutique par un cochon en bois hilare ceint d'un tablier blanc. Et c'est le même anthropomorphisme malsain qui incite des publicitaires tordus à vendre des épices par le biais du spectacle incroyable d'un bœuf complètement taré et tout à fait ravi à l'idée qu'on va le bouffer avec de la moutarde, mais pas avec Amora, parce que, meugle-t-il : "Il n'y a que Maille qui m'aille." »
in "Chroniques de la haine ordinaire", Pierre Desproges, 1986.
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