mardi 30 juin 2015

Les pieds devant

Je ne sais toujours pas dessiner et pourtant je persiste, certes les proportions laissent encore à désirer mais le trait se fait plus sûr. Ne reste plus qu'à maîtriser les verres de vin qui ont tendance à se renverser inopinément, là, en haut à droite, par exemple.

Cliquer sur l'image pour l'agrandir
D'après une info de la NR : http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Communes/Thouars/n/Contenus/Articles/2015/06/26/insolite-2381639

Évidemment ce dessin est allé tout droit dans La Gamelle, toujours place Berton, toujours ouvert 7j/7, nuit et jour, en accès carrément libre, et bientôt déclaré d'intérêt public :

Les dessins sont visibles chaque semaine ici : https://www.facebook.com/pages/La-Gamelle/826566767397622?sk=photos_stream
 

vendredi 26 juin 2015

A droite du seigneur

Une singulière habitude nous ramène vers un blason en fin de saison, toujours le même, un blason thouarsais à trois grappes de raisin dont on ne sait pas grand chose si ce n'est qu'il aurait symbolisé la ville de Thouars.

Il y a deux ans, on trouvait une référence dans un vieux grimoire : 



L'année dernière, un petit canon visible au musée commençait à intriguer :




Aujourd'hui*, on va se pencher sur une marie-louise qui encadre une gravure d'Henri Barré représentant une ancienne vue de la ville de Thouars.

Gravure d'Henri Barré, conservée au musée du même nom.
Photo Joel Pinel (sa) - à voir sur alienor.org
Cette marie-louise présente un armorial du Poitou, avec en figure de proue le blason des vicomtes de Thouars. Jusque là tout va bien, mais que remarque-t-on en bonne place, juste à côté de lui ? De nouveau le blason aux trois grappes de raisin, cette fois-ci d'argent à trois grappes de raisin d'or.

A droite, le blason mystérieux.
Malheureusement l'ami Henri n'a pas livré d'explications précises sur la signification des blasons, seule une mention nous renvoie à l'Armorial général de France par Charles D'Hozier, 1696. Mais dans cet armorial point de blason à trois grappes de raisin, le mystère demeure.

Il est évident qu'Henri Barré savait ce qu'il faisait et ce que représentait ce blason. Depuis la mémoire s'est perdue, elle nous laisse une énigme à résoudre... un jour prochain, espérons-le.

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* Aujourd'hui, c'est la fin de la quatrième saison du Café de la Ville. Merci à toutes et tous, lecteurs et contributeurs. A bientôt. 

mercredi 24 juin 2015

Moins on en sait mieux on se porte

On a rarement vu proverbe plus idiot, pourtant il est à la mode...

Le dernier numéro du magazine municipal - joliment intitulé "Vivre à Thouars" - titre aussi pertinent que "La pluie ça mouille" - présente "un dossier complet qui reprend les grandes lignes du budget 2015", dixit le maire. Vous avez bien lu, un dossier complet ! Wahou ! Les grands mots que voilà !

Manque de bol, en guise de "dossier complet", on n'a qu'une maigre page à se mettre sous la dent, et encore celle-ci est couverte à moitié de photos, ce qui nous fait une belle jambe. Déjà l'année dernière le même magazine ne consacrait que deux pages au budget 2014, ce qui était bien peu, mais on en viendrait presque à regretter le peu d'égard que la municipalité avait alors pour ses administrés. En effet, avez-vous déjà vu un "dossier complet" qui ne prend même pas la peine de mentionner le montant du budget en question ? Il faut venir Vivre à Thouars pour voir ça.

 A gauche, la page consacrée au budget 2015. A droite, budget 2014.
On peut lire et télécharger le magazine municipal à cette adresse : http://www.thouars-communaute.fr/publications.html


L'évolution en matière de communication sur le budget est saisissante :

En 2013, on présentait la répartition exacte des recettes, des dépenses et de l'investissement.
En 2014, exit la répartition des recettes.
En 2015, exit la répartition exacte des investissements.
En 2016, on se contentera sûrement de nous donner le budget "photocopie" de la mairie, ce sera bien suffisant.


vendredi 19 juin 2015

Prout !

Sur les photos de classe, et par tradition, il y en a toujours un pour faire le pitre. Sur celle de la nouvelle Assemblée départementale, c'est Esther Mahiet-Lucas qui s'illustre en jouant à "Vas-y, tire sur mon doigt". Quel bout-en-train notre conseillère départementale !



mercredi 17 juin 2015

Elections, piège à quoi ?

On connaît bien l'affaire : on ne vote pas pour un programme, on élit une personne. La liberté de l'élu pendant son mandat est alors totale, y compris celle de faire le contraire de ce qu'il annonçait dans son programme. C'est tout à fait illégitime mais c'est légal - notez la nuance, elle est d’importance - car nulle part il est mentionné qu'un élu est astreint d'appliquer le programme qui lui a servi à être élu. Incroyable, non ? C'est pourtant le tour de passe-passe de la Vème République pour enterrer l'embryon de démocratie qu'elle fait naître.

Par ailleurs, en bons cartésiens que nous sommes, on comprend aussitôt qu'avec un tel système le candidat à l'élection peut raconter n'importe quoi, cela ne l'engage en réalité à rien. Si vous vous demandiez pourquoi les politiciens s'enivrent si souvent de démagogie et d'électoralisme, vous aurez trouvé la réponse. La raison du problème s'appelle le régime de la "démocratie" dite représentative.

Illustration récente à la thouarsaise.

Un an seulement après l'élection, la municipalité de Thouars vient de baisser la subvention du Centre Socio-Culturel de 8000 €, le tout sans ménagement et sans même les avoir prévenus. Pourtant le maire de Thouars, qui est socialiste, soutient les associations qui sont un gage de "solidarité", "lien social" et blalabla "votez pour moi" machin - bref, la rengaine socialiste habituelle. Tiens, encore récemment, il l'a d'ailleurs rappelé lors de la campagne des Départementales :

Extrait du programme des candidats Pineau/Gorry-Bardot
Le maire fait donc l'inverse de ce qu'il promettait. Les esprits les plus simplets tomberont à bras raccourcis sur l'élu, remettant en cause la moralité de celui-ci et gesticulant en réclamant une hypothétique "moralisation de la vie publique", comme ils disent à la télé. Faux problème en réalité car l'ennuyeux dans cette histoire n'est pas qu'un maire trahisse le programme qui l'a élu, c'est qu'il puisse le faire sans en être inquiété. Comment ? Parce qu'on ne vote pas pour un programme mais pour un élu dès lors bouffi de notre pouvoir et en disposant à gré.

Moi, je vous le dis, l'élection est à la démocratie ce que le ver est au fruit. C'est foutu d'avance.

Dessin affiché dans La Gamelle

dimanche 14 juin 2015

Dans la Gamelle





La Gamelle, sur Facebook : 




jeudi 11 juin 2015

La ville de Thouars recrute

voir ici l'offre en question
Comme chaque année, la ville recrute un guide-conférencier pour l'été. Miracle des temps modernes, on peut postuler directement sur Internet en cliquant sur le bouton idoine (voir ci-contre). S'affiche alors un formulaire qu'on pourrait croire neutre. Grossière erreur, les aléas de l'informatique auront sournoisement pré-rempli le formulaire. Ainsi, à l'entrée "Cette offre m'intéresse", une réponse automatique précise d'emblée "null". Voilà qui n'est pas très engageant.

Si même les ordinateurs se mettent à se moquer de nous, où allons ?
 

mardi 9 juin 2015

Du haut niveau

A Thouars, on sait comment recruter des sportifs prometteurs, en mettant la barre très haut pour la sélection du saut en hauteur : 1m80 ! Ceux qui échouent ne peuvent même pas entrer sur le parking du Pôle Sportif.



vendredi 5 juin 2015

La vache qui rit, mais le cochon...

Enseigne sur le mur de la charcuterie, rue Rabelais.

« En réalité, les jockeys aiment les chevaux comme les charcutiers aiment les cochons. C'est un amour dénaturé, pervers, qui pousse le charcutier, tronçonneur de gorets s'il en est, à signaler la présence de sa boutique par un cochon en bois hilare ceint d'un tablier blanc. Et c'est le même anthropomorphisme malsain qui incite des publicitaires tordus à vendre des épices par le biais du spectacle incroyable d'un bœuf complètement taré et tout à fait ravi à l'idée qu'on va le bouffer avec de la moutarde, mais pas avec Amora, parce que, meugle-t-il : "Il n'y a que Maille qui m'aille." »

  in "Chroniques de la haine ordinaire", Pierre Desproges, 1986.

jeudi 4 juin 2015

Le vent dans les cheveux

Les belles rencontres le sont d'autant plus quand elles nous prennent par surprise.

Je traînais chez Brin de lecture à la recherche d'un livre qu'on me disait "épuisé" - certains se fatiguent trop vite, malheureusement. Je me suis alors hasardé sur les présentoirs, là je suis tombé sur un petit livre dont l'auteur m'est connu, mais trop peu. Je l'ouvre, je lis :

 
Le vent dans les cheveux des filles
Est comme une main de coiffeur,
Coiffeur un peu fou et gaffeur
Qui ébouriffe et entortille.

...

Mais les parents s'en scandalisent ! 
Bientôt les peignes, les rubans
Rattrapent les cheveux volants
Les tirent, tordent, martyrisent.

A nouveau les cheveux sont sages, 
Mais le vent n'a pas renoncé
A enseigner la liberté
A tout ce que l'on tient en cage :

Oiseaux, cheveux, faits pour voler. 


C'était beau, j'ai souri. Paraît que c'est de la poésie destinée aux enfants, je me suis dit que j'étais un peu trop grand... mais pas assez encore ; j'ai embarqué le bouquin avec moi. Et en descendant la rue Porte de Paris, j'ai souri de nouveau en regardant ingénu le vent tournicoter dans les cheveux des filles.


Grains de Fables de mon sablier, Jean-François Mathé et Charlotte Berghman pour les illustrations, éd. Les carnets du Dessert de Lune. 

  


lundi 1 juin 2015

En pleine nature

Ah ! Flâner dans les rues et s'émerveiller du printemps qui envahit la ville. Ici, un grenadier en fleurs, place Berton. On en oublierait presque la civilisation.

 aperçu à Thouars.


 
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