mercredi 29 avril 2015

Comment recycler un chat

Il est toujours bon de réviser nos connaissances sur le tri sélectif. Pour ceux qui ne retiennent pas les codes couleurs, des panonceaux apposés sur les containers y ajoutent des dessins, on ne risque pas de se tromper.
  



et... Oh ! Une poubelle à chats !
 
croisée avenue E.Zola


mardi 28 avril 2015

Les livres libres en Auvergne

Des "livres libres" à Paris, c'était pas mal. Balthazar Forcalquier a cru pouvoir hausser le niveau avec Londres. Mais qu'est-ce qu'il cherche, celui-là ? A épater la galerie ? Il veut qu'on se batte, c'est ça ?
Au bar du Palais, à Murat.

Je relève le défi. 

Bing ! Des "livres libres" dans le Cantal !

Tiens, prends ça dans ta tronche. Le Cantal, là on parle sérieusement, on n'est pas chez les touristes !












à Londres
à Paris








Ps : vous aussi, chers lecteurs, quand vous lâchez des livres libres, envoyez-nous des photos.

vendredi 24 avril 2015

Ne perdons pas espoir


La première mention de "Thouars" dans les annales date de 762, quand Pépin le Bref, roi des Francs en guerre contre le Duc d’Aquitaine, a détruit le château de Thouars. A cette époque Thouars était non seulement rattachée à l'Aquitaine mais encore son château était le plus fort de l'Aquitaine. ("Thoarcis castrum, quo in Aquitaniâ firmior non erat").

Voilà, il n'y a plus qu'à en revenir aux sources et on pourra figurer en bonne place à côté de Bordeaux (à défaut on pourra toujours s'en moquer). Notre château actuel a d'ailleurs tout le potentiel pour ce faire comme en témoigne encore le récent reportage que TF1 y a consacré. On devrait même imposer au futur Conseil Régional la définition suivante de l'Aquitaine :

"De Thouars à Saint-Jean-de-Luz, en passant par Bordeaux,
avec des morceaux de porcelaine à droite."

Le sacre de Pépin le Bref, en 754.

Nb : Vous l'avez peut-être noté, Pépin le bref, dont le nom déjà prête à sourire, s'appelait en latin "Pippinus". C'est drôle, c'est idiot, puéril, mais c'est drôle "Pippinus". "Au secours, au secours, il y a Pippinus qui nous attaque !"


mercredi 22 avril 2015

Une idée (trop) lumineuse

La Com'Com participait au concours de la fondation Nicolas Hulot, "My positive impact", en présentant son projet de "Territoire à Energie Positive", avec pour slogan :

"Et si les territoires produisaient davantage d’énergie qu’ils n’en consomment ?"

Bon, on a perdu... snif

La faute à qui ? La faute à Patrice Pineau qui a laissé les lumières de la mairie allumées en pleine journée. C'est ballot !

 photo Courrier de l'Ouest, 21/04/2105 (sa)


mardi 21 avril 2015

Le bon vieux temps


 Faut-il céder céder à la nostalgie ? Thouars, vue du ciel en 1975 :

photo chipée sur delcampe.net (sa)

C'était beau, ça l'est toujours et, à vrai dire, peu de choses ont changé depuis. Quoique, à y regarder de près, il apparaît que derrière l'église Saint-Laon l'hôtel des Impôts était encore un jardin. Alors là oui ! C'était mieux avant...


vendredi 17 avril 2015

Façades - épisode 3

  - Une nouvelle aventure du citoyen lambda -


 Plan de la zone de protection
du patrimoine de Thouars -
On n'a encore jamais vu le citoyen lambda avec une mine si déconfite, les traits tirés par la fatigue et la déception. Incroyable... c'est normal, marmonne-t-il entre ses dents, lesquelles sont encore serrées par la colère. C'est normal... Tout est fait dans les règles, jusque dans les détails : Monsieur Charré a pris soin de ne pas faire l'exposé sur sa propre subvention pour éviter le conflit d'intérêt - habituellement c'est lui qui s'en occupe, vu qu'il est adjoint chargé de l'urbanisme. Même sa maison qui n'était pas éligible à la subvention l'est devenue en septembre dernier, à point nommé. En effet, avant septembre, seuls les bâtiments dits "remarquables" étaient retenus ; depuis septembre tous les bâtiments de la Zone de protection du patrimoine rentrent dans le dispositif. "C'est normal... grommelle-t-il, ils raflent la moitié des subventions, et c'est normal... Pourtant ce n'est pas normal.
- Les choses sont bien faites pour les élus, rétorque la citoyenne lambda, sa femme.
- Une belle bande de pourris, oui ! 
- Pfff..., souffle Mathilde.
Le citoyen lambda toise sa fille d'un regard mauvais. Elle hésite, plonger le nez dans sa soupe ou tenir tête à son père. Elle réfléchit... elle a quatorze ans, il est bien temps. Elle repose sa cuillère et dit :
- Moi je trouve que c'est populiste ce que tu dis. Ce n'est pas de la faute de untel ou untel, ils n'ont rien fait d'illégal. Tu ne peux pas dire que ce sont des pourris.

Le père en reste coi, il pense à lever une main menaçante, finalement se ravise, maugrée et dit :
- D'abord, jeune fille, enlève tes coudes de la table. Deuxio, tu ne m'ôteras pas de l'idée que la moitié des aides qui filent aux élus alors qu'on est 10 000 dans cette ville, c'est un tableau pas bien reluisant.
- T'as raison, papa, mais ce n'est pas de leur faute.
- Bah alors c'est la faute de qui ? C'est quand même pas la mienne ?
- Non plus, papa, c'est la faute de l'organisation du pouvoir. En déléguant nos pouvoirs à une poignée d'élus - c'est comme ça que fonctionne notre République, je l'ai appris à l'école - les élus en question sont au courant de toutes les décisions facilement, avant les autres, et mieux que les autres. Du coup ils sont les premiers à pouvoir en bénéficier. Et ils en profitent.
- C'est très juste ce que tu dis, Mathilde, ajoute sa mère. Comme l'ensemble du fonds Façades est limité à 9000 €, les premiers arrivés sont les premiers servis et ceux qui arrivent trop tard n'auront rien. Sur ce point les élus jouissent d'un privilège sur les autres citoyens.
- Ouais, c'est une concession au principe de la démocratie, je trouve.
- C'est surtout dégueulasse, renchérit le père.
- Oh ! Papa ! rétorque Léa en joie, t'as dit un gros mot !
- Ah bah tu vois, dit ce dernier à Mathilde, maintenant tu déteins sur ta sœur. Mais qu'est ce qui nous a donné des filles si...
Le citoyen Lambda regarde sa femme qui en retour plisse les yeux doucement :
- si pertinentes, conclut-elle.
Tout le monde sourit.

Entre deux gorgées sonores de soupe, le père réfléchit, cherche une belle conclusion à cette histoire :
- En réalité, ce n'est pas un problème de façades, ce sont les fondations même de la politique qui sont pourries, et un simple ravalement n'y changera rien.

Tout le monde acquiesce, même Léa qui pourtant n'y comprend rien encore.


* FIN *


jeudi 16 avril 2015

Façades - épisode 2

 - Une nouvelle aventure du citoyen lambda -

Sitôt le dîner terminé, le citoyen lambda se précipite sur le site Internet de la ville de Thouars pour y lire la totalité des comptes-rendus de conseils municipaux. Premier constat accablant : il n'en lira pas la totalité puisqu'on n'en trouve que 8 depuis la dernière élection du maire ; il en manque. Tant pis, il faudra faire avec le peu qu'on lui laisse à se mettre sous la dent. 

Un termite qui mange un
xylophone en toute impunité
Deux heures plus tard, le citoyen a tout lu, c'est ainsi qu'il a appris que l'Espace Clubs Michel Olivier faisait 2534 m², que les termites sont des insectes xylophages, des bestioles qui s'attaquent donc aux xylophones, en a-t-il déduit. Il a aussi appris qu'on a embauché un "Assistant de Conservation du Patrimoine au 1er échelon IB/IM 348/326 co" alors que jusqu'ici il avait cru bêtement qu'il s'agissait de l'échelon IB/IM 348/336 co. Voilà une erreur corrigée, le citoyen lambda se couchera moins bête. D'ailleurs il est grand temps qu'il se préoccupe de son sommeil car il est déjà 22h37.

Il s'en va éteindre l'ordi quand un nom lui revient à l'esprit. Un certain Monsieur Charré a touché une subvention municipale de ~3000 € (cm du 19/02/2015, p.21) pour le ravalement de la façade de sa maison, le fameux "fonds Façade" dont vous trouverez tous les détails [ici]. Charré... Charré... Charré... mais, ce serait-y pas le premier adjoint au maire celui-là ? Bingo ! Et qui plus est en charge de l'urbanisme justement. Tiens, tiens, tiens... Le citoyen lambda y regarde alors de plus près et constate que Madame Potriquier, adjointe au maire aussi, a également bénéficié d'une aide au ravalement de façade de ~ 2000 € (cm du 22/05/2014, p.37).

Aussitôt, le citoyen qui est toujours prompt à s'énerver avant de réfléchir, se met à beugler. DEUX adjoints au maire qui reçoivent des subventions en l'espace d'un an, ça fait BEAUCOUP ! Mais surtout, d'après ce qu'il a sous les yeux, DEUX adjoints au maire sur un total de QUATRE dossiers. Ainsi 50% des aides votées par le conseil municipal seraient revenues à des élus de ce même conseil municipal. Voilà qui est loin d'être banal. Ah Bordel aqueux ! Tourne Gidouille ! Tu vas voir que je vais leur faire ravaler leur salive à ces élites élues. Ça sent le conflit d'intérêt à plein nez, le délit d'initié ou je-ne-sais-quoi, l'arrangement entre amis, la mafia napolitaine, la bolognaise aussi, ou un complot du FBI et des chinois ! Cette fois, je les tiens, ça va chier ! hurle-t-il, réveillant toute la maisonnée et les voisins aussi qui hésitent déjà à appeler le commissariat.

- Et je leur dis quoi ? demande le voisin à sa femme. 
- Que le citoyen lambda d'à côté a encore envie de chier sur les élus. Mais cette fois-ci en pleine nuit et ça c'est intolérable. Ça trouble le sommeil des citoyens dociles qui aiment à fermer les yeux sur la politique et qui savent bien, eux, qu'on ne hurle sur les élus qu'à heure dite : pendant le repas, devant les gosses, dès que démarre le JT de 20 heures. Vas-y, appelle.

Pendant ce temps-là, le citoyen lambda farfouille dans l'armoire à pharmacie pour y dégoter une boite d’aspirine. Plouf, c'est reparti.


***
La suite demain, pour savoir si le citoyen lambda va enfin réussir à mettre à jour un scandale ou pas.

mercredi 15 avril 2015

Façades - épisode 1

 - Une nouvelle aventure du citoyen lambda -


Le mois de mars est terminé et on a oublié de fêter le premier anniversaire du maire. Un an déjà qu'il a été élu, le 30 mars 2014. Le citoyen lambda, qui n'est pas rancunier (cf l'aventure précédente), se dit que ce serait bien d'y remédier. Pourquoi ne pas lui confectionner un album qui retrace tout ce qu'il a fait durant cette année ? "Ah oui, il va être content avec ça !" hurle-t-il en raclant sa cuillère dans le fond de son assiette.

- Oh oui ! Oh oui ! Oh oui ! renchérit sa petite dernière, Léa, 4 ans et de grands yeux clairs toujours prêts à s'enthousiasmer. Je vais lui faire un collier de nouilles !
- Euh... non, le collier de nouilles n'est pas une très bonne idée, ma chérie, ça ferait ton sur ton ! ajoute le père en éternuant de rire bruyamment.

Photo : imaginationtree.com (sa)
En l'entendant, Léa, qui ne comprend pas encore toutes les blagues des adultes, se renfrogne soudain parce qu'elle avait prévu une belle surprise pour son papa et elle voit désormais cette dernière tomber à l'eau. Triste, presque en pleurs, elle dit :
- Et moi qui t'avais préparé un collier de nouilles pour la fête des pères...
- Oh mais là c'est pas pareil, je les aime tes colliers de nouilles, dit-il - hypocritement évidemment - avant d'ajouter : "Mais cette année, s'il te plaît, ma chérie, évite de mettre de la sauce bolognaise avec".

C'est désormais au tour de Mathilde, 14 ans, de pouffer de rire à s'en étrangler ; "ton sur ton", rumine-t-elle en pensant à son daron lardé d'un collier de nouilles. Son père aussitôt la fusille du regard. Tout le monde replonge le nez dans sa soupe.


***
Fin de l'épisode 1 dans lequel, il faut bien le reconnaître, on n'a pas appris grand-chose. Demain, ça ira mieux.


mardi 14 avril 2015

Paris libéré

C'est bien connu, la Capitale jalouse la Province et sa profusion de manifestations culturelles. On a donc été gentil, on leur a envoyé des livres libres. Un peu de littérature à la thouarsaise, ça leur a fait un bien fou.

Gare Montparnasse.

Boulevard Raspail.

Vers la Tour Montparnasse.

Le Louvre.

Boulevard Saint-Germain.

Station vélib'.

Devant le Musée des Arts et Métiers.

Sur le pont des Arts.

Et une centaine d'autres ici ou là.

Les esprits les plus attentifs auront remarqué quelques couvertures jusque là inconnues. C'est la nouvelle saison des livres libres qui se prépare et déferlera bientôt dans nos rues. Pour ne pas vous frustrer, en voici trois en exclusivité : 

> Souffler dans un cadavre, de Balthazar Forcalquier
> Un coeur écorché, de Lucas
> Ashuri, sans auteur (hors collection)

Cliquez sur les liens pour télécharger le fichier à imprimer, et ici pour le guide de pliage : http://livres-libres.blogspot.fr/p/le-pliage.html

***
Retrouvez le reste de la collection sur livres-libres.blogspot.fr

lundi 6 avril 2015

Firmin Bridier était là

S'il est un homme qui a gravé son nom dans l'histoire de Thouars mieux que quiconque, c'est bien Firmin Bridier :

 Gravure sur l'Hôtel de Ville de Thouars, à gauche de la porte centrale.

Qui était Firmin Bridier ? Aucune idée.

Les archives de l'Internet ne retiennent dans les environs qu'un seul Firmin Bridier qui fut maire de Ulcot de 1868 à 1869. Peut-être avait-il ambitionné de s'incruster à Thouars ?


vendredi 3 avril 2015

Le Thouars

Quittons Thouars deux secondes - ça nous fera du bien de voyager un peu - et allons faire un tour au Thouars. Mince, nous y revoilà !

Le Thouars est une colline en plein milieu de la commune de La Garde, dans le Var, à quelques kilomètres à peine de Toulon. 12 hectares de forêt avec, comme l'explique l'office du Tourisme, "trois sentiers de balades", un parcours botanique, "les ruines de la bastide oubliée" et enfin un "point de vue dégagé en haut de la colline qui offre aux promeneurs un magnifique panorama de La Garde. Des chemins piétonniers, escaliers et restanques en pierre ont été aménagés afin d'apprécier au mieux cette zone protégée." C'est beau comme tout et on aura appris un mot nouveau : une restanque. Enfin, disons plus modestement que j'ai appris un mot nouveau. A Thouars aussi, nous avons des restanques, mais je l'ignorais jusque là.

Restanques et vue sur La Garde.

Vue du Thouars sur La Garde - photos ville de La Garde


Le Thouars donne aussi son nom à l'équipe de handball local, baptisés Les Thouars et dont les maillots sont flanqués d'un dragon. Tiens, auraient-ils entendu parler du dragon de Thouars, le Toaro ?





mercredi 1 avril 2015

Démocratie participaquoi ?

Parfois on a l'impression que la "démocratie participative" chère à nos élus, c'est fait pour les chiens. Pour les crottes de chien plus précisément, sujet sur lequel on consulte volontiers la population. Pour le reste, on est bien loin des principes fondamentaux de la démocratie. Par exemple, une municipalité a obligation de rendre publiques les décisions prises par le conseil municipal. Cela va de soi, mais pas à Thouars. Ainsi pour toute l'année 2014, le site Internet de la ville présente seulement 6 comptes-rendus, autant dire qu'il doit en manquer près de la moitié.

 Copie d'écran du site de la ville :
http://www.thouars-communaute.fr/deliberationsMunicipales.html
Oh... les procès-verbaux manquants arriveront bien un jour, c'est sûr. Mais il faudra être patient car ils pourraient connaître le même sort que le PV du conseil municipal du 24 octobre 2013 qui a fini par paraître le... 20 mars 2015 !
 
18 mois plus tard...


 
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