mardi 30 septembre 2014

Principe de précaution

Un feu, une bouche à incendie.
On pourra dire ce qu'on veut, à Thouars on a le sens de la logique.

Au carrefour du Boulevard de la Libération et de la rue Ernest Pérochon.

vendredi 26 septembre 2014

Au pied de la lettre

Aujourd'hui soyons bêtes et disciplinés en suivant les recommandations de La Poste pour adresser un courrier en bonne et due forme. Le panneau adossé à la boîte aux lettres de la place du 4 août nous détaille la procédure à suivre :  


Trois mois plus tard, voilà que la lettre me revient et je découvre avec stupeur qu'elle est coiffée d'un autocollant qui signale : "défaut d'accès ou d'adressage". Avouez que c'est un comble car j'avais suivi les consignes à la lettre.


_____________________
Ps : Dédicace spéciale à Jules-de-chez-Smith-en-face et à son énigme "astucieuse manière".

mercredi 24 septembre 2014

Playmobil, en avant les histoires !

Vous ne le croirez jamais, le commissariat de Police est en vente sur leboncoin.fr.

copie d'écran du site leboncoin.fr [voir la page d'origine ici]
L'annonce a été mise en ligne par un certain "al" et on peut se demander s'il ne s'agit pas du pseudonyme de Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur et seule personne habilitée à vendre un commissariat dans ce pays. Contacté par nos soins, celui-ci a démenti : 

"Les services du ministère de l’intérieur n’ont jamais eu connaissance de l’existence d’un tel projet, ce ne peut être qu'un canular. Je veux, à la suite de cette précision, appeler chacun à la responsabilité, dans le contexte particulier et grave des risques terroristes qui menacent notre pays. Diffuser de fausses informations, en faire des titres et des manchettes qui donnent corps à cette peur, c’est une manière de tomber dans le piège que les terroristes nous tendent. Par ailleurs, mon pseudo sur Internet c'est CaCaz, ce qui doit couper court à toutes polémiques".

A peine rassuré par la déclaration du ministre et devant la menace régulière de fermeture qui pèse sur le commissariat de Thouars, une vérification sur le terrain s'imposait. Et là, surprise ! C'est bien notre commissariat, il n'y a pas de doute.

image extraite de Google Street View, rue Camille Pelletan, Thouars.

Tout d'abord atterrés de se voir bradés pour 50€ (voir photo ci-contre), les policiers se sont rapidement remis sur pied pour dénouer les fils de cette sombre histoire. Par chance, les recherches se sont révélées plus faciles que prévues, le vendeur ayant joint à l'annonce son numéro de téléphone portable. Aussitôt le malfrat géolocalisé, les policiers thouarsais se sont lancés à sa poursuite à bord de leurs "voitures avec lumière". C'est finalement sur la commune de Louzy que l'interpellation s'est déroulée.
photo de l'arrestation du vendeur de commissariat, dans la plaine de Louzy.
L'histoire aurait pu trouver là son épilogue mais, comme toujours dans les histoires de Playmobil, c'était sans compter sur un énième rebondissement. Ainsi on apprenait dans la soirée que le malfaiteur avait réussi à s'échapper de sa cellule et avait pris la fuite par les airs grâce à l'aide opportune d'un hélicoptère de Police qui passait par là. D'aucuns s'en sont étonnés et ont suspecté quelques complicités en hauts lieux car la vente en douce du commissariat en aurait, dit-on, arrangé plus d'un au ministère.



!! EXCLUSIF !! (mise à jour)

Le malfaiteur était bel et bien Bernard Cazeneuve. Nous avons pu nous procurer un enregistrement réalisé par une caméra de surveillance lors de l'évasion, celui-ci ne laisse aucun doute quant à l'identité du fugitif. Tout s'éclaire enfin, la vente du commissariat, les dénégations virulentes du ministre, l'hélicoptère venu le libérer... Heureusement le plan machiavélique a été déjoué, le commissariat est une nouvelle fois sauvé, mais pour combien de temps ?




----------------------------------------------------

Moralité de l'histoire : il faut toujours se méfier des gens capables d'écrire des bouquins dont on ne comprend même pas le titre, déjà ça sent l'arnaque.


La responsabilité du fait des produits en France et en Europe,
 Bernard Cazeneuve, Ed. Dunod, 2004
(ceci, contrairement au reste, est véridique.
Pire encore, ce titre doit avoir du sens, mais où ? Et pour qui ?
Pas pour nous, en tout cas)

mardi 23 septembre 2014

Une dame de compagnie seulement pour la nuit

Chers lecteurs, je vous en prie, n'ayez pas l'esprit mal tourné. Mais peut-être est-il déjà trop tard, auquel cas l'annonce d'emploi qui suit pourrait se révéler chargée de sous-entendus des plus équivoques.

Affichée sur la porte d'un hall des Capucins. "Ou autre selon ses goûts", c'est bien, ça laisse la porte ouverte.

L'auteur a dû se rendre compte de l'ambivalence de son annonce et il a fini par modifier le texte, le résultat n'est guère plus convaincant.


Au moins, si Antoine de Maximy passe à Thouars, il saura où passer la nuit - avec une robe et des couettes ça devrait passer. 


vendredi 19 septembre 2014

SS

Certaines fautes d'orthographe sont de mauvais goût, certes elles le sont involontairement mais de mauvais goût tout de même.

chantier de l'Hôtel Tyndo.
A moins qu'ils n'aient pensé qu'accompagner l'interdiction d'un "SS" rendrait celle-ci plus menaçante. 


mercredi 17 septembre 2014

Une éducation de bon goût

Ancien réfectoire de l'Hôtel Tyndo.

Un détail doit retenir notre attention sur cette photo, non pas les boiseries, non plus les bouquets de fleurs, mais les bouteilles. J'ai fait le compte pour vous : 8 bouteilles de vin pour autant d'eau. La légende ne dit pas si ce réfectoire était réservé aux seuls professeurs ou aux élèves et peu importe d'ailleurs car dans tous les cas ce qu'il faut comprendre c'est qu'on appliquait la célèbre maxime pédagogique : "In vino veritas".

mardi 16 septembre 2014

Lavez-vous au son du clairon !

Voilà que le thouarsais donne dans la profondeur, l'introspection, l'irrationnel, le mysticisme même. "Croyez-vous en vous ?" demande-t-il.


Attention ! La question est piégée. En effet, le seul fait de se la poser revient à reconnaître qu'on a un doute sur le sujet. Et nous voilà alors embarqués dans des questions aussi existentielles que : Qui suis-je ? Que fais-je ? Où vais-je ? Ai-je bien fermé le gaz en partant ? Pourquoi la Vache qui rit rit ? Etc. Pire encore, si l'on se hasardait à y chercher une réponse on verrait aussitôt frapper à notre porte d'opportuns vendeurs de missels ou bien encore des satrapes New-age et leur camelote à base de tisanes verveine-ortie-fenouil à boire en se frottant nu contre le tronc d'un arbre par une nuit de pleine lune.

Dix mètres plus loin les intentions du thouarsais se précisent, il ordonne :

"Lavez-vous au son du clairon !"


Paradoxalement, c'est en sombrant dans l'absurde que le mystère s'éclaircit : c'est juste du grand n'importe quoi, ce qui, soit dit en passant, est sûrement le trait de caractère le plus remarquable du thouarsais (*). Cependant, si quelqu'un a une explication rationnelle sur la présence de ces messages, une explication autre que la conséquence d'une soirée trop arrosée, qu'il n'hésite pas à en faire part.

__________________________
* Dernier exemple en date : se réjouir de la construction d'un nouveau site pour Pôle Emploi, les locaux actuels étant considérés trop étriqués. Un vrai pari sur l'avenir !

mercredi 10 septembre 2014

Doudou le chat


Je vous livre l'histoire extraordinaire et pourtant véritable de Doudou le chat telle que la raconte lui-même Philippe Ragueneau dans "Drôles de bêtes et drôles d'histoires", Ed. Grancher, 2002. Certains y voient une preuve de l'attachement irréfrénable des animaux pour leur maître, d'autres pensent que la domestication prive les animaux du sevrage afin que ceux-ci restent définitivement attachés à leur maître. 

---------------------------

Cela se passe à Thouars, dans les Deux-Sèvres. Vivaient là, en parfaite harmonie, un vieux monsieur à la retraite et sa fille Françoise qui escortait son crépuscule avec amour et dévouement. Vivait là aussi un chat, Doudou, un Européen noir comme l’ébène, qui vouait à Monsieur Sallé une véritable passion. Et le bonheur habitait la maison.

Et puis, un matin, Monsieur Sallé se réveilla très mal en point. La Faculté diagnostiqua une maladie très grave. Il déclina rapidement et, une nuit, il s’éteignit doucement, comme la flamme d’une bougie à bout de course. Françoise pleura toutes les larmes de son corps et, deux jours plus tard, elle enferma Doudou dans la maison et s’en fut conduire son père dans le cimetière de Thouars, à l’autre bout de la ville.

Deux semaines passèrent. C’est en refermant une fenêtre malencontreusement ouverte qu’elle s’aperçut que Doudou en avait profité pour s’évader. Elle le chercha dans le voisinage, car il lui arrivait de fuguer, mobilisa médias et gendarmerie et dut se rendre à l’évidence : Doudou demeurait introuvable.

Le dimanche suivant, elle se rendit au cimetière pour déposer des fleurs sur la tombe de son papa et là, que vit-elle ? Doudou assis sur le marbre, immobile et squelettique…
Et cela, déjà, est stupéfiant ! Ce cimetière, il n’y était jamais allé, Doudou… Et à l’autre bout de la ville, en plus ! Cette tombe, rien ni personne ne lui avait indiqué que c’était la bonne !… Et pourtant, il ne s’était pas trompé…

Françoise voulut le ramener chez elle. Le chat s’y refusa énergiquement. Alors elle rentra seule et, un peu plus tard, elle lui ramena de quoi manger et boire. Elle tenta encore de le convaincre de la suivre, elle le caressa, le prit dans ses bras… Peine perdue. Doudou sauta sur le marbre froid du tombeau et s’y allongea, décidé à ne jamais quitter son grand ami.

Des témoins alertèrent un journaliste de Thouars et la presse locale s’empara de l’affaire. J’ai lu les articles qui furent alors publiés et Françoise me confia une superbe photo de Doudou, assis sur la tombe de Monsieur Sallé.

photo meinkat.com (sa)
Eh bien, croyez-le ou pas, pendant deux ans, Françoise vint tous les jours au cimetière nourrir le chat. Et, une nuit d’hiver où il gelait à pierre fendre, Doudou mourut de froid, seul dans ce grand cimetière enneigé. Il avait enfin rejoint celui qu’il aimait jusqu’à en mourir.

---------------

mardi 9 septembre 2014

V comme victoire

Le saviez-vous ?

De part et d'autre de la porte d'entrée d'un des bâtiments de Tyndo, on devine encore aujourd'hui les traces de deux anciens graffitis représentant de grands "V", ces derniers auraient été gravés pour célébrer la Libération de Thouars en 1944 et ce sur le lieu même où les soldats nazis avaient été cantonnés. C'était il y a tout juste 70 ans.

Il faut en profiter car les travaux à venir
pourraient bientôt masquer cette entrée en la recouvrant
d'un bardage en bois.

vendredi 5 septembre 2014

Le sens des valeurs

La semaine dernière, les journaux nous mettaient en garde contre les arnaques récurrentes utilisant le site de vente d'occasion leboncoin.fr (à lire ici). Il est effectivement difficile d'y démêler les bonnes affaires des mauvaises, d'autant que le thouarsais à l'art d'utiliser des argumentaires de vente qui sont parfois tout à fait fumeux. Voici un petit florilège récolté durant l'été.

C'est bien connu, les agents secrets portent un pin's
 à la boutonnière, ainsi ils passent incognito.

Ah l'inflation ! Une pièce de 1 franc pour 10 €.


A bas le matérialisme, achetez du rêve ! 

mercredi 3 septembre 2014

Un langage fleuri

Comme chaque année, la municipalité organise un concours des jardins fleuris, lequel est en cours d'ailleurs. Pour ce qui est de la voie publique, la municipalité s'en occupe, avec un peu de zèle parfois. Quoique... recevoir un ordre quand celui-ci est accompagné d'un bouquet de fleurs, ça passe mieux.

Rue Jules Renard, Thouars

 
Copyright 2009 Le café de la ville . Powered by Blogger Blogger Templates create by Deluxe Templates . WP by Masterplan