Comme annoncé dans la presse, la quasi totalité des cabines téléphoniques de notre ville a été démantelée. Ci-dessous, les fossoyeurs à l’œuvre :
Cédons deux secondes à la nostalgie idiote, idiote parce que - je me jette la première pierre - je n'ai pas mis les pieds dans une cabine depuis plus de cinq ans. Il n'y a donc pas de quoi les regretter ces trop chères cabines téléphoniques mais il faut toutefois mesurer toutes les implications néfastes qu'entraîne leur destruction :
- Finis les amants qui fixent des rendez-vous à leur maîtresse sans éveiller les soupçons de leur femme.
- Finis les appels anonymes au préfet en pleine nuit, juste pour l'embêter.
- Finies les maladies qu'on se refilait par combiné interposé.
- Fini d'appeler les cabines elles-mêmes juste pour voir si quelqu'un répond. Et si quelqu'un répondait, lui demander : "Mais qui êtes-vous, et pourquoi vous m'appelez ?" S'en suivait alors des conversations aussi absurdes que merveilleuses.
- Finies aussi les découvertes étonnantes qu'on y faisait parfois, comme ces petits livrets de 6 pages seulement qu'on y trouvait il y a quelques années (ça c'était une bonne idée, il faudrait recommencer).
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Cabine du bd Ernest Renan, Thouars, vers 2006. |
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