samedi 28 juin 2014

A bientôt


La saison se termine, on se retrouve en septembre. 

Merci mille fois à toutes celles et ceux qui ont contribué de près ou de loin au Café de la Ville cette année. D'ailleurs si certains (ou d'autres) veulent passer derrière le comptoir, vous êtes les bienvenus. La "ligne éditoriale" est simple : faut que ça parle du thouarsais, que ce soit drôle, étonnant, décalé, insolite etc. Voilà. Si le cœur vous en dit...





vendredi 27 juin 2014

Vive le raisin ! Vive Thouars !

Blason des vicomtes
vs
Trois grappes de raisin
Souvenez-vous, il y a un an, la deuxième saison du Café de la Ville se terminait par une révélation : un autre blason pour la ville de Thouars "d'argent à trois grappes de raisin d'azur" figurant dans l'armorial de La Planche de 1669. Depuis lors les hautes autorité municipales sont restées silencieuses face à cette découverte et cela malgré un attentat commis récemment au Salon des vins (voir photo ci-dessous). Il semble donc qu'il faille en remettre une couche.

 
Le blason aux trois grappes de raisin punaisé sur celui des vicomtes. voir "Un attentat au salon de vins".

in Nouveau Larousse Illustré,
1900. (carto-mondo.fr)
Allons-y : On retrouve le fameux blason dans le dictionnaire Larousse de 1900 mais, avouons-le, ce n'est qu'un détail, le Larousse reprenant sûrement l'armorial de Pierre de La Planche. Rien de nouveau donc.

extrait de l'armorial de La Planche, 1669

Insistons encore et appelons Hugues Imbert à la rescousse, lequel nous filera volontiers un coup de main quoique involontairement. C'est au détour d'une anecdote racontée par le célèbre historien local que le blason aux trois grappes de raisin refait surface. Ainsi Imbert écrit :
"On voit à la mairie de Thouars un petit canon en bronze du XVème siècle ; il est orné d'un écusson portant trois raisins et d'une inscription ainsi conçue : vive Touars. Les ferronniers de notre ville seraient-ils pour quelque chose dans la fabrication de cette pièce ?"

Histoire de Thouars, Hugues Imbert, 1870.
En réalité, Imbert se trompe sur un point, il y est écrit "Ville Touars" et non "Vive Touars". Le canon en question est une "couleuvrine", il se trouve aujourd'hui au musée Henri Barré * (merci à Sébastien Maurin pour son aide précieuse, je chercherais encore en vain ce "petit canon" sinon).

Étrangement, les grappes de raisin sont à l'envers.

A l'époque Hugues Imbert ignorait ce que signifiait le blason et c'est la raison pour laquelle son interrogation lui restait sans réponse. Aujourd'hui les choses se dessinent plus clairement. Tout d'abord, il s'agit d'une deuxième attestation de l'existence d'un blason à trois grappes de raisin, cette fois-ci entourée de l'inscription "Ville Thouars". Convaincant n'est-ce pas ?

Désormais, avec deux sources différentes à deux époques différentes sur deux supports différents, notre hypothétique blason devient une réalité historique.

On peut dès lors imaginer ce qu'a pu être l'histoire de ce blason. Du motif lui-même, on peut déduire qu'il aurait été utilisé à l'origine par les vignerons, vraisemblablement afin d'exporter leur vin sans qu'il soit fait mention du vicomte de Thouars. Pourquoi une telle précaution ? On peut supposer qu'il n'était pas forcément opportun d'afficher les armoiries du vicomte pour vendre du vin à un autre seigneur, mieux valait donc s'affranchir des préoccupations géopolitiques pour développer le commerce. Par la suite, d'autres corporations de métiers en auraient fait de même, les ferronniers par exemple. Enfin, certains, comme La Planche, auraient fini par considérer que ce blason représentait les armoiries de la ville de Thouars elle-même.

__________________
* Soit dit en passant, au musée actuellement une très belle expo sur la première guerre mondiale, 1 € l'entrée, ce serait dommage de s'en priver.
http://www.thouars.fr/vah/musee/indexmusee.htm

jeudi 26 juin 2014

A Louer

A Thouars, certains loueurs de biens immobiliers n'hésitent pas à contourner la loi pour se permettre quelques pratiques discriminatoires.

Voyez ci-dessous cette affichette alambiquée, n'est-ce pas un test de QI déguisé afin de vérifier les capacités intellectuelles du futur locataire ?

Oui, oui, c'est un numéro de téléphone. Ne reste plus qu'à le reconstituer.
Et sur la même façade, à cinq mètres de hauteur, un minuscule bout de papier qui aura nécessité un zoom x 8 pour être photographié. N'est-ce pas une manœuvre détournée pour mieux écarter les myopes ?



mercredi 25 juin 2014

La littérature pour tous

Il n'y a pas à dire, ils sont sympas chez Emmaüs. Non seulement ils recueillent la générosité des gens (et parfois ils filent un bon coup de main pour vider les greniers) mais ils se permettent en sus de retourner cette générosité en pratiquant des prix défiants toute concurrence. Ah ouais, ils sont sympas !


Ainsi la librairie d'Emmaüs. Une merveille ! On y trouve de tout, pour un rien. Des livres anciens pour les collectionneurs, des albums jeunesse avec Martine qui fait du cheval, un rayon entier de polars, et des bacs qui débordent de livres de poche - mes préférés. Ici, pas de classement alphabétique, non plus les judicieux conseils d'une libraire éclairée mais un farfouillis dans lequel traîner, juste pour le plaisir de se laisser surprendre à quelques découvertes parfois incongrue car le prix (0,70€) force la curiosité. Lirait-on un Beigbeder sinon ? Il fallait bien cela pour ce faire, du moins pour ce qui est des quinze premières pages, au-delà...

Emmaüs, rue de la mairie à Vrines.
Ouvert de 14 h à 18 h tous les jours, sauf le dimanche et le jeudi. 

23 bouquins, 16 €

mardi 24 juin 2014

Le grand cirque

 
Mesdames et messieurs, ne manquez pas aujourd'hui, sous le grand chapiteau de la République, le fabuleux numéro de nos amis les élus. Jonglerie verbale, tour de magie, prestidigitation, vous allez en prendre plein les yeux ! De la poudre de Perlinpinpin en guise de promesses, des paroles qui se prennent pour des actes, des charrues avant les boeufs et surtout le clou du spectacle : des vessies pour des lanternes. Entrez ! Entrez donc !

_______________________

Le 17 mai dernier, était inauguré en grande pompe, avec barnum, ministre et tout le tintouin, le "lancement du chantier" du parc solaire TIPER.


Un mois s'est écoulé et.... lever de rideau : rien. Les travaux n'ont pas encore commencé. Qu'inauguraient-ils donc alors ?

_______________________

extrait "Notre région, notre fierté"

Dans le dernier bulletin de propagande du Conseil Régional, en dernière page, oyez la bonne nouvelle : "Grâce à l'aide de la Région, les piscines de Thouars, Melle, Civray, Barbezieux et Chef-Boutonne ont pu voir le jour."
  
La piscine de Thouars a vu le jour ? Déjà ? C'est magique !







_______________________


Et maintenant, livrons le secret d'un tour de magie. Il y a peu de temps encore, on nous promettait de conserver un service d'urgences hospitalières à Thouars. Déjà, c'était suspect. Aujourd'hui il ne s'agit plus des urgences mais d'une porte d'entrée avec un Smur pouvant diriger vers le plateau technique de Faye-l'Abbesse, c'est-à-dire : aller à l'hôpital de Thouars pour monter dans une ambulance du SMUR qui nous emmènera à Faye l'Abbesse. Mieux vaudra appeler directement le 15, ce sera plus rapide et c'est sûrement là où ils veulent en venir à terme. Et voilà ! Le tour est joué.

A moins qu'il s'agisse effectivement d'une vraie porte, mais alors une porte dimensionnelle pour nous téléporter instantanément à Bressuire. Rêvons, il ne nous reste plus que cela.



lundi 23 juin 2014

Simple comme bonjour

Sachez-le, vendredi dernier, le soleil s'est levé.

Le 20 juin, vers 06 h 00, le phénomène a duré une bonne demi-heure.
Si un artiste s'était hasardé à peindre ce ciel de juin tel quel, on lui aurait dit que son tableau était irréaliste ou surréaliste. On lui aurait alors demandé une notice pour expliquer la signification de cette gerbe de lumière précédant d'un temps l'apparition du soleil. Et cette traînée d'avion qui lui barre le passage ? C'est quoi ? Une lutte entre l'homme et la nature ? Le matériel et le spirituel ?

Ce matin-là pourtant, le ciel était bien ainsi et il n'a pas laissé de notice.


vendredi 20 juin 2014

Une fontaine pétrifiante

Dans le thouarsais, les fossiles on connaît, il n'y a qu'à se pencher, on en trouve partout, des strates entières, au point même de leur avoir donné notre nom : Le Toarcien. Mais le phénomène ne s'est pas arrêté avec le temps, encore aujourd'hui des fossiles sont en cours de pétrification, ailleurs surtout, au fond des mers sûrement, et aussi par chez nous - en accéléré qui plus est - dans les quelques fontaines pétrifiantes qui s'écoulent ici ou là, mais en secret, car ces lieux insolites sont bien souvent aussi précieux que des coins à champignons.

Il en est une merveilleuse quelque part dans la vallée du Pressoir, non loin de la cascade de Pommiers. Elle est merveilleuse parce qu'elle est difficile d'accès, il faudra sortir des sentiers battus, se frotter aux orties, pourfendre des buissons épineux, s'émerveiller d'une nature si luxuriante...



...s'étonner encore de ce que le lierre cohabite avec les arbres plutôt que de les étouffer...


...voir le balai étrange de l'eau qui joue avec le feu...


...et enfin, au bout du périple, une traînée laiteuse qui tranche le sombre du sous-bois.


Une feuille dans son cocon de calcaire.
Tout ce qui tombe dans ce prodigieux ruisseau se transforme aussitôt en pierre : les brindilles, les noisettes, les feuilles, les escargots... Le spectacle est plus que stupéfiant, il est proprement médusant. Imaginez plutôt : le phénomène est si rapide que les feuilles pourtant si fragiles en conservent même leurs nervures intactes. Elles sont désormais pareilles à des statues finement ciselées par un maître-sculpteur de génie et qui n'est autre que la Nature elle-même. Nul talent ne rivalise avec elle, pourrait-on dire, quoique... à quelques mètres à peine, on voit aussi à l’œuvre le talent des hommes : des bouts bâches en plastique et des morceaux de tôle rouillée qui viennent gâcher un paysage qui se voulait idyllique.



Dans mille ans peut-être, à l'instar d'un Alcide d'Orbigny, d'audacieux géologues viendront recueillir ici des échantillons pour connaître la composition de l'air de notre époque et analyser ce que furent les prémices du cataclysme qui se préparait. Ils voudront comprendre pourquoi leur ciel s'est enfoncé dans un brouillard ténébreux, pourquoi les espèces végétales n'existent plus à l'état sauvage, et enfin pourquoi ils doivent porter en permanence des masques à gaz dès qu'ils s'aventurent hors des villes désormais confinées sous d'énormes cloches climatisées ; les humains y auront trouvé refuge et s'y seront découverts emprisonnés par leur propre orgueil, l’orgueil d'une espèce qui s'était crue tout permis. Alors, pleins de regret et de haine pour leurs aïeux imbéciles, ils ressasseront un vieil adage que personne n'avait su comprendre : "Quand l'air libre deviendra poison, la liberté perdra son nom".

mercredi 18 juin 2014

Ces trop chères cabines téléphoniques

Comme annoncé dans la presse, la quasi totalité des cabines téléphoniques de notre ville a été démantelée. Ci-dessous, les fossoyeurs à l’œuvre :


Cédons deux secondes à la nostalgie idiote, idiote parce que - je me jette la première pierre - je n'ai pas mis les pieds dans une cabine depuis plus de cinq ans. Il n'y a donc pas de quoi les regretter ces trop chères cabines téléphoniques mais il faut toutefois mesurer toutes les implications néfastes qu'entraîne leur destruction : 
  • Finis les amants qui fixent des rendez-vous à leur maîtresse sans éveiller les soupçons de leur femme.
  • Finis les appels anonymes au préfet en pleine nuit, juste pour l'embêter. 
  • Finies les maladies qu'on se refilait par combiné interposé.
  • Fini d'appeler les cabines elles-mêmes juste pour voir si quelqu'un répond. Et si quelqu'un répondait, lui demander : "Mais qui êtes-vous, et pourquoi vous m'appelez ?" S'en suivait alors des conversations aussi absurdes que merveilleuses. 
  • Finies aussi les découvertes étonnantes qu'on y faisait parfois, comme ces petits livrets de 6 pages seulement qu'on y trouvait il y a quelques années (ça c'était une bonne idée, il faudrait recommencer).
Cabine du bd Ernest Renan, Thouars, vers 2006.
       

mardi 17 juin 2014

Comme sur des roulettes

Le thouarsais est ingénieux, c'est là sa moindre qualité. Il y a plus d'un siècle, F. Barnagaud créait les premiers roulements à billes pour moyeux de bicyclettes ; malheureusement il oublia de déposer un brevet pour cette invention et sombra dans l'oubli (voir à ce propos "un mystérieux génie thouarsais"). 

Aujourd'hui le thouarsais s'attaque à la roue de voiture, laquelle nous est devenue tellement banale qu'on a fini par la croire indissociable de la voiture. Mais a-t-on seulement pensé au skate-board comme alternative ? Non, nos esprits trop fainéants s'y refusaient jusqu'à découvrir, ébahi, ce modèle de 2cv montée sur planche à roulettes. 


C'est du made in Thouars, ce n'est pas encore une marque déposée (au contraire de la roue qui l'est, elle, déposée) mais on ne saurait trop conseiller à l'inventeur de s'en préoccuper car on ne sait jamais ; demain, peut-être, toutes les voitures seront montées sur roulettes. Et alors le thouarsais s'en mordra les dents... comme une poule !*

___________________
* Parallèlement, à cette époque-là, les poules auront des dents et pourront donc se les mordre également, cela va de soi.

   

vendredi 13 juin 2014

Une vraie publicité... pour une fois

Il est faux de dire que la publicité est en soi mensongère, elle est même parfois étonnamment sincère, en témoigne ce panneau à l'entrée du Mac Do . Effectivement il ne faut pas s'attendre à faire grande ripaille dans cet établissement.



jeudi 12 juin 2014

Un état d'âme

Ne nous y trompons pas, il existe deux sortes de tags, les premiers sont des signatures idiotes boursouflées d'ego et qui répandent leur niaiserie partout avec la prétention stérile de "marquer le territoire" - les chats en font autant, ils pissent partout pour laisser leur odeur.

Les seconds disent quelque chose, souvent peu de choses et même trois fois rien, mais on y perçoit déjà une voix et qui nous interpelle car ils s'adressent bel et bien à nous, les passants. Ceux-là sont intéressants.
 
ICH BIN MÜDE ! peut-on lire sur une vitrine désaffectée de la rue Porte de Paris.

Ah un tag en allemand ! Voilà qui nous change du sempiternel english. Et que dit-il ce tag ?

"JE SUIS FATIGUÉ"

sur fond de blanc d'Espagne.
Mais de quoi est-il fatigué et pourquoi éprouver le besoin de l'étaler ainsi ? Et qu'aurions-nous donc à faire de ses états d'âme, à lui ou à elle ? N'est-ce pas plutôt un appel désespéré, une plainte, un cri ; cela restera un mystère mais un mystère qui nourrit l'imagination et tant pis pour la vérité ! Alors ce sera le Ich bin müde de Rio Reiser, un chanteur allemand des années 70-90, une ambiance de fin du monde et un hymne désenchanté à la misère des sentiments.

                           Tout est ordures et cendres 
                           Tout est fumée et poussière
                           Tout est pièges et ruses
                           Je suis fatigué



mardi 10 juin 2014

Melon et Melèche

Dans l'annuaire bien connu Le p'tit Thoursais s'étale tout un tas de publicités, dont une pour Soldive.
Réflexion n°1 : Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour vendre des melons !

Réflexion n°2 : Et il ont cédé à la tentation de coller cette publicité à la page 69 !

Le p'tit Thouarsais, page 69.

vendredi 6 juin 2014

Le Dauphin

Décernons aujourd'hui la palme du plus vieux troquet de Thouars encore en activité.

carte de Cassini, vers 1780
Et c'est Le Dauphin qui l'emporte haut la main. Vers 1780, Le Dauphin est mentionné sur la carte de Cassini, juste à l'extérieur des remparts et au-delà du champ de foire. A cette époque, Le Dauphin est une auberge et son nom fait référence à l'héritier du trône, le Dauphin de France donc. On comprend dès lors qu'avec la chute de la monarchie, le nom ne pouvait pas demeurer tel quel bien longtemps. Il semble pourtant qu'il ait subsisté jusqu'en 1811, époque à laquelle l'auberge a été rebaptisée Le Jeune Prince, ainsi que le raconte Alice Olivier-Laurendin :  
"A la naissance du fils de Napoléon Ier, le Roi de Rome, il y eut à THOUARS une fête grandiose. Toutes les autorités civiles et militaires, sur l'invitation faite le 1er décembre 1811, se rendirent au lieu-dit La Vau, pour y planter quatre ormeaux formant les extrémités de deux rues, chacune de 18 arbres qui doivent former une allée depuis le grand chemin de SAUMUR jusqu'à l'Auberge du 'Dauphin'. Cette auberge changerait le nom qu'elle porte en celui du "Jeune Prince".

Ceci est extrait du procès-verbal du 1er décembre 1811, signé Louis RICHOU Maire, et Audebert Adjoint. L'allée qui doit être plantée le lendemain porterait le nom de "Roi de Rome" (aujourd'hui Pierre Curie). Mais il y eut Waterloo.... Ste-Hélène et "Le Jeune Prince" disparut au profit de l'ancienne appellation. Et c'est ainsi que l'on peut voir encore de nos jours, à la même place, un café-restaurant près du marché couvert, rebaptisé "Le Dauphin' sans en connaître l'histoire*. Et il m'arrive, en voyant le pauvre cétacé se balancer dans l'air au bout de sa potence, de penser à M. Louis RICHOU et à la fragilité du Souvenir."

Alice Olivier-Laurendin - Chroniques familiales Thouarsaises, 1983. http://www.poisot.fr/thouars/thouars02.html

* Sur ce point, Alice Olivier se méprend car chez les Poirier on connaît très bien l'histoire ancienne du Dauphin, en témoigne le croquis ci-dessous affiché dans le bar, et c'est d'ailleurs un régal d'écouter Nadine en raconter l'histoire, l'écouter raconter n'importe quelle histoire d'ailleurs.
Dessin représentant l'extérieur de Thouars vers 1789
Il faut ajouter que Le Dauphin a dû porter un autre nom encore, Le Lion d'or, c'est du moins ce que mentionne le cadastre napoléonien de 1825 (ci-dessous). On peut supposer qu'avec la chute de Napoléon en 1814, Le Jeune Prince n'était plus également un nom de circonstance, il aura été remplacé. [Correction : le cadastre se méprend, le Lion d'or était bien une auberge mais celle-ci se situait au niveau de l'actuel théâtre]
Cadastre napoléonien, 1825
On pourrait dès lors penser, à l'instar d'Alice Olivier-Laurendin, qu'il est bien loin le rapport entre le dauphin d'aujourd'hui qui se balance dans l'air au bout de sa potence et l'héritier du trône de France. Quoique, pas tant que cela... Si le Dauphin de France tient bel et bien son nom à l'origine du seigneur du Dauphiné et qu'on appelait "le Dauphin", il a très vite arboré comme emblème un dauphin, le titre "dauphin" ayant la même étymologie que l'animal du même nom. Notre Dauphin thouarsais en aura fait de même, sans le savoir.


armoiries du dauphin de France (sce : wikipedia)
Le Dauphin aujourd'hui

 
Copyright 2009 Le café de la ville . Powered by Blogger Blogger Templates create by Deluxe Templates . WP by Masterplan