mercredi 24 décembre 2014

Bilan et perspectives

Petite pause, le blog reprendra en janvier.


C'est le moment de faire un bilan et il sera objectif, chiffres à l'appui.

1. Le blog existe depuis plus de deux ans et demi, c'est inespéré.

2. Il y a 300 articles et 70 000 pages vues au total, c'est fou.

3. Petit florilège de mots-clés entrés dans Google et grâce auxquels des internautes sont arrivés sur Le Café de la Ville ; parfois on se demande bien comment. Le tout agrémenté de quelques commentaires personnels.


"à quand la fermeture du commissariat de thouars"
----> en voilà un qui est bien impatient...

"les arbres sont tout nus"
----> et en plus ils sont exhibitionnistes.

"jeux de chercheur d or porno"
----> certains ont des passions bien singulières...

"retraite à 30 ans"
----> c'est beau de rêver.

"c'est la mère michel qui a perdu son chat et louise michel"
----> non, ça n'a pas de rapport, à moins que le père Lustucru...

"yyyykjb kj"
----> donc les extraterrestres existent, c'est rassurant.

"qui est franc macon a thouars"
----> oui c'est important de savoir qui fomentent des complots dans les souterrains de la ville.

"vaches pouce opposable telephone"
----> Quoi ?!


4. L'article le plus lu :
Loin devant, avec 3727 lecteurs, "J'ai eu vraiment très peur"


5. L'article le moins lu :
Avec 32 lecteurs seulement, et c'est injuste, Attention au carreau !
 

6. Enfin, selon une étude TNS Sopres/France12-24 réalisée sur un échantillon représentatif de la population thouarsaise, à savoir 3 ou 4 piliers de comptoir, il ressort que Le blog de Balthazar Forcalquier n'est pas mal non plus. C'est d'ailleurs à cet endroit que tout a commencé, en racontant n'importe quoi dans les commentaires. La plus élémentaire des courtoisies voudrait que je lui rende hommage mais flatter l'ego d'un anarchiste, jamais, JAMAIS, JAMAIS !

Par exemple, petit retour en 2011 : http://sapristibalthazar.over-blog.com/article-le-taux-de-thouars-69713122.html



Bonnes fêtes à tous !


mardi 23 décembre 2014

L'esprit de Noël


Cette année certains attendent le père Noël de pied ferme ; et il sera pendu !

 Aperçu dans les rues de Thouars.
Depuis le temps qu'il entre par effraction chez les gens, en pleine nuit, il fallait bien que cela arrive un jour. Pierre, un retraité de 68 ans, témoigne : "L'année dernière, il nous a laissé un paquet de crottes en chocolat alors que Colette, ma femme, est diabétique, c'est une tentative d'assassinat !" Colette confirme et ajoute : "J'avais laissé un verre de lait et des petits gâteaux sur l'appui de la cheminée, ils ont disparu dans la nuit."

Ces éléments inquiètent de plus en plus les autorités qui avouent un certain embarras sur le sujet : "C'est vrai que c'est illégal, reconnaît le préfet des Deux-Sèvres, mais bon, on ne peut pas faire grand chose, il va beaucoup trop vite pour nous, même les radars routiers n'arrivent pas à flasher son traineau." Blasé, le préfet nous confiera avant de s'effondrer en larmes : "Quand je suis entré à l'ENA, on avait des idéaux, on voulait faire de grandes choses pour notre pays. Aujourd'hui, je me retrouve à courir après des clowns, des faux tigres et des Pères Noël..."


jeudi 18 décembre 2014

Le MAGA-ZINZIN vous attend


Le MAGA-ZINZIN, il est bien.

EMMAÜS a su créer au cœur de Thouars un lieu unique et aussi joyeux qu'indéfinissable, un lieu comme un creuset qui fourmille de talents et en attire sans cesse d'autres. Les Livres Libres et leurs célèbres bocaux n'ont pas résisté, ils voulaient eux aussi participer à la fête.

Dépêchez-vous, il n'y en aura pas pour tout le monde.


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le MAGA-ZINZIN
à côté de la chapelle Jeanne d'Arc, dans l'ancien garage Avril. 
Ouvert du mercredi au samedi, de 11h à 19h (jusqu'au 27 décembre)
(ouverture spéciale dimanche 21)
Sur Facebook : Emmaüs Thouars
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dans le Courrier de l'ouest du 20/12/2014.


mercredi 17 décembre 2014

Paroles de thouarsais - épisode 2

Il y a dix ans, l'ethnologue Aurélie Melin a mené une enquête sur Thouars. Il s'agissait non pas de décrire la ville telle qu'elle est mais telle qu'elle est perçue par les thouarsais et les autres.

Il faut imaginer une étudiante venue de Poitiers tenter de comprendre ce qu'est "Thouars". Pour ce faire elle a recueilli des témoignages forcément subjectifs, voire carrément folkloriques ; la réalité en ressort toute tordue et pourtant bel et bien reconnaissable : c'est comme ça Thouars, c'est un esprit particulier et des histoires qu'on aime se raconter sans vraiment chercher à respecter la vérité ; même la rationalité la plus élémentaire en prend parfois un bon coup dans le cornet. A lire certains de ces témoignages, elle a dû bien s'amuser Aurélie Melin dans ses pérégrinations thouarsaises.    

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Aujourd'hui, pas de folklore mais du pittoresque, honneur au Bar de L'Espérance dont l'ambiance est très bien restituée. Il faudrait aujourd'hui y ajouter les tourterelles, et on serait raccord :

Près de la gare SNCF, Place Clément Ménard, existe un petit café à l'ambiance particulière. Il n'y a que des habitués qui s'y réunissent quotidiennement. Les personnes, des hommes, arrivent successivement, et chacun connaît bien le dernier arrivé :

« Allez, on installe le tapis de belote ? »

Si notre présence ne les surprend qu'à peine, les « étrangers » au quartier y sont plutôt rares. La porte est tenue fermée à clef - à cause du vent - mais chaque client n'hésite pas à l'ouvrir. Quant au « patron » il s'inquiète de savoir si le café est bon, « parce qu'on fait pas souvent chauffer la machine », plaide-t-il.

Pour si banal que puisse paraître cet endroit en la ville digne des Copains d'abord chantés par le poète et baladin sétois, il renvoie à l'image d'une certaine sociabilité, née des événements douloureux de la Deuxième Guerre mondiale et, en particulier, de l'esprit de la « Résistance-fer », qui donne tout son sens plein à cette partie de la ville, qui est loin d'être insignifiante dans l'histoire de Thouars. En effet, a priori, ces lieux n'invitent guère à la visite et à la découverte de leur architecture et de la stéréotomie, beaucoup moins, on est en droit de le penser, qu'à celles de la partie médiévale, qui les jouxte tout au plus à quelques centaines de mètres. Pourtant son existence s'inscrit bien dans une chronologie du développement urbain.

 in Approche ethnographique de la ville de Thouars, Aurélie Melin, 2004

Photo Dadu Jones, 2009 - http://www.daduphoto.fr/
Et en prime une promenade dans le village noir :
 http://www.enattendantmieux.org/weekend/?p=97



mardi 16 décembre 2014

Paroles de thouarsais - épisode 1

Il y a dix ans, l'ethnologue Aurélie Melin a mené une enquête sur Thouars. Il s'agissait non pas de décrire la ville telle qu'elle est mais telle qu'elle est perçue par les thouarsais et les autres.

Il faut imaginer une étudiante venue de Poitiers tenter de comprendre ce qu'est "Thouars". Pour ce faire elle a recueilli des témoignages forcément subjectifs, voire carrément folkloriques ; la réalité en ressort toute tordue et pourtant bel et bien reconnaissable : c'est comme ça Thouars, c'est un esprit particulier et des histoires qu'on aime se raconter sans vraiment chercher à respecter la vérité ; même la rationalité la plus élémentaire en prend parfois un bon coup dans le cornet. A lire certains de ces témoignages, elle a dû bien s'amuser Aurélie Melin dans ses pérégrinations thouarsaises.    

En voici un morceau avec au menu du jour, "la théorie des climats" :

Ainsi, Bressuire, Parthenay et Thouars ont, toutes trois, des caractéristiques historiques et géographiques opposées, ce qui selon ce même Thouarsais, adepte de la théorie des climats, sans s'y référer explicitement, serait à l'origine des comportements des habitants :

« Mais il n'empêche que... on est sur un secteur où il y a du vignoble, autour de Thouars. Et le vin a une importance ici qui est différente ; ça veut pas dire que les gens de Bressuire boivent pas, mais ici on fait de la production... ça donne quelque chose de particulier dans les mentalités. Ça veut dire aussi que la pierre, et la terre n'est pas la même que dans le Bocage. Là-bas ils sont sur le granit, là on est sur le calcaire, on peut dire que ça joue sur les tempéraments. Ici on est moins des rocs, peut-être plus friables, mais peut-être aussi qu'on est plus réceptifs. »

Un autre habitant, d'origine bressuiraise, va encore plus loin et la lutte entre les deux territoires, selon lui, se joue jusque dans la pédologie (sic) :

« [...] on dit que le sol joue : Bressuire est sur le granit, c'est une pierre froide le granit. Thouars est sur la pierre blanche, le tuf et c'est chaud. Quand vous arrivez à la butte de Bruyère, en s'en allant sur Bressuire, c'est là la coupure. »

Nous pouvons voir ici une manière de se différencier, une fois pour toute, du reste du département, et surtout du Nord Deux-Sèvres.
À Bressuire même, cette façon de voir et de se décrire réciproquement était présente, en tout cas à l'époque dont nous parle ce Thouarsais d'origine bressuiraise.

« Et le cordonnier [de la rite Bujot à Bressuire] disait à ma mère : « [...] Quelqu'un qui mange des huîtres à Thouars les met sur sa poubelle, puis celui qui n'en a pas mangé lui prend des coquilles sur son assiette pour faire voir qu'il en a mangé. Alors qu'à Bressuire, celui qui mange des huîtres va aller mettre directement ses coquilles sur la poubelle du voisin pour pas qu'on sache qu'il a mangé des huîtres. La différence de mentalité, et c'est bien ça.. et ça reste. »

 in Approche ethnographique de la ville de Thouars, Aurélie Melin, 2004

Carte lithologique du Nord-Deux-Sèvres. En rouge le granit, en bleu le calcaire.
 

 Très bientôt, un nouvel épisode
des "paroles de thouarsais".




vendredi 12 décembre 2014



Rien à foutre de vous !

Ce blog n'a que faire
de ces lecteurs 
Passez votre chemin !
Allez plutôt
là vous serez bien
accueillis



jeudi 11 décembre 2014

Attention, ça va couper !

Le dernier bulletin municipal atteint des sommets de bêtise politicailleuse. 


L'encart réservé à l'opposition était visiblement trop petit - il doit sûrement être calculé au mm² près - et la dernière phrase a été suspendue en plein vol, clac ! On leur coupe le sifflet. Pratique mesquine s'il en est - peut-être ont-ils ri comme des gamins espiègles en le faisant ? 

L'affaire n'est pas d'une grande importance, on ne criera pas à la censure mais on lèvera les yeux au ciel, désespérés devant la puérilité des élus qui, rappelons-le, nous représentent (!) ou du moins arrivent à s'en convaincre.

L'affaire pourrait être drôle si elle n'était malheureusement récurrente et visiblement si bien ancrée dans les mœurs des édiles qu'aucun d'entre eux ne remarque à quel point cette guéguerre de bas étage les ridiculise. Pire encore, ils se moquent de nous car, sous couvert d'avoir joué un mauvais tour à leurs opposants, ils en oublient que le magazine s'adresse à des citoyens thouarsais qui auraient bien aimé lire l’argumentaire jusqu'au bout. Ont-ils seulement pensé à cela ? Non, ils s'en moquent éperdument car ils préfèrent et préféreront toujours se vautrer dans leurs petites chicaneries pathétiques ; c'est ainsi, ils appellent cela "faire de la politique".   

 Cliquer sur l'image pour l'agrandir

mercredi 10 décembre 2014

La démocratie du silence

Vous aimez la démocratie participative actuellement à l’affiche dans notre ville, vous allez adorer la démocratie non-participative.


Le chemin des Champs Proust a récemment été désaffecté pour être intégré à la futur extension de la zone Talencia. La procédure nécessitait une enquête publique, laquelle s'est déroulée au mois de mars. Comme il n'y a eu aucune observation recueillie, la désaffection a été validée. Pour ce faire le commissaire enquêteur s'est fendue d'une formulation bien malheureuse et qui extrapole un chouia la réalité : "absence d'observations permettant de conclure à une adhésion unanime des citoyens de la commune de Thouars".
Que personne ne s'y oppose, soit ; mais en "conclure" que tout le monde est d'accord lors même que la plupart d'entre nous n'était même pas au courant de l'existence de cette enquête publique, il y a un pas que la raison et le respect et la démocratie ne permet pas de franchir. Mais on aura préféré appliquer l'adage idiot : Qui ne dit mot consent. En matière de démocratie, cette formule agace et, en réaction, elle donne justement envie de s'impliquer davantage encore dans la politique locale ; l'effet ainsi produit est sûrement plus efficace que l'appel d'un tambourin.

Extrait du CM du 22 mai 2014

mardi 9 décembre 2014

Les raisons d'une faillite

Les règles du discours publicitaire sont pourtant simples : toujours survendre le produit. L'inverse ne fait pas recette, ainsi chercher à vendre des "costumes" tout en précisant que ceux-ci sont "accessoires", ça marche moins bien, forcément. La preuve, le magasin a fermé.

Devanture, rue Saint-Médard.

vendredi 5 décembre 2014

Un rond-point sur les rails

Est-il nécessaire de rappeler que Thouars a une longue histoire cheminote ?

C'est sûrement elle qui nous vaut encore aujourd'hui les largesses de Réseau Ferré de France qui continue d'investir en ville, en l'occurrence pour construire... un rond-point.

Eh oui ! Le futur rond-point remplaçant les feux des "Champignons" sera en partie financé par RFF alors que la voie de chemin de fer est à 250 m de là, à l'autre bout de la rue. Étonnant non ?

En attendant, on peut dire Merci les cheminots !


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Ps : Il y a évidemment une bonne raison à cette participation mais que ma mauvaise foi feint d'ignorer. En effet, tout est lié au passage à niveau aux abords de Bellanné. Il est tout pourri et jugé dangereux par RFF qui veut donc le refaire. Le diagnostic met en évidence que c'est la circulation, notamment celle des poids lourds, qui cause tant de problèmes, ce qui implique de modifier les voies de circulation autour du passage à niveau, donc la rue du Grand-Rosé jusqu'au carrefour des "Champignons". Et comme c'est RFF qui le demande, RFF participe. + détails en page 30 du CM de la CCT. 

mercredi 3 décembre 2014

Hors saison

Avec le froid qui tarde encore à venir, novembre qui se prenait pour octobre, la fonte de la banquise arctique, on finit par s'y perdre. Afin d'éclaircir la situation, nous sommes allés recueillir le témoignage d'un arbre dans l'avenue Henri Barbusse. 



- Bonjour, Monsieur l'arbre, comment envisagez-vous le passage à l'hiver ? 

- Cette année, le temps est mitigé et par conséquent nous aussi. Du coup on a fait jaunir la moitié des feuilles, et l'autre, on l'a laissé verte, au cas où. C'est qu'on ne voudrait pas se planter... Enfin c'est une métaphore évidemment, parce que de toute façon on est planté là, on ne va pas se barrer désormais. Quoique on envisage de plus en plus une transhumance annuelle du côté de Bressuire, là on est sûr qu'il fera froid en automne, il y fait tout le temps froid. 

- Le monde devient fou ?

- Les humains surtout.

- Ah bon ? Vous avez observé des changements de comportement chez les humains ?

- Oh bah oui. Vous par exemple, vous êtes en train de parler à un arbre, faut être fou pour faire un truc pareil.

- Euh... certes je parle à un arbre, mais je vous ferai tout de même remarquer que vous me répondez. Alors, de nous deux, je ne sais pas qui est le plus fou. 

- Vous, indéniablement.

- Non, c'est vous, je crois.

- Vous !

- Vous.

- Vous.

...



vendredi 28 novembre 2014

Sous les lampions

Est-ce la proximité de la chapelle Jeanne-d'Arc qui suscite des vocations, ou bien l'ouverture imminente du MAGA-ZINZIN ?

Un lampadaire décoré avec des danseuses et un joueur de violon, place Berton, Thouars.


mercredi 26 novembre 2014

Chapelle Jeanne d'Arc... en ciel

Si même la nature se met à faire des jeux de mots, mais où allons ?
 


mardi 25 novembre 2014

Le Jihad au programme

Vendredi dernier, Mediapart dévoilait un document jugé tendancieux, envoyé par l'Académie de Poitiers aux chefs d'établissement de la Vienne, et bientôt de toute la région, annoncent-ils. Le document en question porte sur la "Prévention de la radicalisation en milieu scolaire". Tendancieux pourquoi ? Parce qu'il cible exclusivement l'islam (actualité oblige) et offre une grille de critères sans nuances et qui laisse la porte ouverte à un amalgame entre islam et islamisme. Lire l'article entier ici : http://www.mediapart.fr/article/offert/dd900c4ce544f42d705201a4eb94df07

Ainsi le document de l'Académie précise quelques indicateurs inquiétants de radicalisation, parmi lesquels figure un "intérêt pour les débuts de l'islam"

Copie d'écran du document de l'Académie de Poitiers.

A tout hasard, faisons maintenant un tour sur le site Internet du collège Marie de la Tour d'Auvergne, où l'on peut lire dès la page d'accueil :

Copie écran du site http://etab.ac-poitiers.fr/coll-ta-thouars/
Intérêt pour les débuts de l'islam* ? Et pour la mosquée de Damas, en Syrie ?

Il n'en faudrait pas beaucoup plus pour envoyer un signalement affolé au recteur de l'académie : Au secours ! le Château est un repaire de jihadistes ! Pire encore, ce sont les profs qui les forment !

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* Rappelons à toutes fins utiles que "Les débuts de l'islam" est l'intitulé même d'un chapitre du programme officiel d'Histoire-Géographie. Ainsi les élèves qui s'intéresseraient à leur cours d'Histoire-Géo deviendraient de facto suspects. Un comble, non ? 

vendredi 21 novembre 2014

Démission ! Démission !

Copie d'écran du site du député Jean Grellier.

Ah ! Ah ! Samon du mariage. Oh la faute de frappe ! Oh que c'est drôle. L'autre, il ne sait même pas écrire "saumon", c'est "saumon du mariage". Démission ! Démission ! Démission !

mercredi 19 novembre 2014

Bournizeaux le prophète

Pierre Victor Jean Berthre de Bournizeaux ("Boubou" pour les intimes) est un personnage réjouissant. Il ne s'est pas contenté d'écrire une "Histoire de Thouars de 759 jusqu'en 1815" (parue en 1824), il en a aussi profité pour livrer son opinion, ce qui n'était pas un problème pour l'époque, les "historiens" d'alors étaient des chroniqueurs et on ne recherchait pas l'objectivité. Il faudra attendre quelques années pour considérer l'Histoire comme une science qu'on voulait objective, puis quelques décennies de plus pour comprendre que, non, on ne peut pas rendre compte du Passé objectivement, c'est toujours un point de vue qu'on pose sur celui-ci ; la moindre frise chronologique et son cortège de dates relève déjà d'un choix parmi la multitude des événements passés. Bref, l'Histoire objective n'existe pas, c'est une science humaine.

Parmi les traits remarquables de Bournizeaux, on remarque une détestation profonde pour la Révolution de 1789, accusée d'être "un affreux bouleversement [...] qui a pensé replonger l'Europe dans la barbarie, et faire de la France un pays sauvage peuplé de quelques hordes errantes de cannibales". Voilà qui plante le décor !

A l'époque où il écrit ces lignes, il se trouve que Thouars était en piteux état (tout parallèle avec la situation actuelle serait fortuit), heureusement Bournizeaux avait des idées pour y remédier et développer l'économie locale. Écoutons ses conseils qui se sont avérés être de véritables prophéties.

- "Diriger les courriers et les voitures publiques de Paris à La Rochelle, par le Mans, la Flèche, Saumur, Thouars, Parthenay, Niort ce qui abrègerait singulièrement le chemin.
[...]
- Enfin établir une poste aux chevaux à Thouars."

Quel grand visionnaire !

Car ces projets se sont réalisés, non pas avec des chevaux mais avec les chemins de fer et la construction de la gare dont on sait ce qu'elle apporta à Thouars en garantissant son essor pendant près d'un siècle.

Bournizeaux s'en serait sûrement réjoui... quoique s'il avait su qu'une telle révolution amènerait en ville des hordes de cheminots tous plus communistes les uns que les autres, il se serait peut-être ravisé. La peur des cannibales sûrement !

Avec les cheminots, ça rigole pas.

lundi 17 novembre 2014

Et sur cette pierre, on ne bâtira pas une piscine

Non on ne bâtira pas une piscine sur cette pierre qui est pourtant la "première pierre", tout simplement parce qu'elle n'est pas de niveau. Ça commence bien...

13 novembre 2014. Cérémonie de pose de la première pierre
du futur complexe aquatique - D'après photo NR (sa)
Qui plus est, il faut savoir que la première pierre est sûrement la plus coûteuse, il aura fallu couler une chape de béton pour l'accueillir, ce à quoi on doit ajouter un vin d'honneur pour la célébrer et surtout elle finira par être détruite. En effet la plupart des "premières pierres" n'ont qu'une existence éphémère, elles sont symboliques, dit-on quand on veut être courtois.

La preuve, deux jours plus tard, la "première pierre" est déjà par terre. Que symbolise-t-elle désormais ?


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A lire en complément et pour se marrer : "Pierres énervantes" sur le blog des journalistes de Centre Presse, un photo-reportage édifiant dans les coulisses des "premières pierres".

vendredi 14 novembre 2014

Rue sale

Dans la rue de Strasbourg, Thouars.
Les écritures réflexives sont toujours charmantes. Il fallait que le panneau fût sale pour y écrire "rue sale", cela en fait un énoncé qui a du corps car soudain l'écriture ne se contente plus de représenter la réalité, elle l'incarne.

Dans la même veine, certains énoncés donnent le vertige dès lors qu'ils renvoient à eux-mêmes. Un jour, il y a 2500 ans, Épiménide le Crétois lança une phrase très drôle : "les Crétois sont toujours menteurs". Il venait de tomber sur le "paradoxe du menteur" qui fait qu'on ne peut pas dire : "je suis en train de mentir" sans tomber dans un dilemme sans fin : puisque je mens, ce que je dis est faux, donc je ne suis pas en train de mentir, donc je dis vrai et je suis effectivement en train de mentir etc. etc.
 

mercredi 12 novembre 2014

Ils sont parmi nous !


L'aménagement de l'îlot Bertizzolo est toujours en cours, il fait son chemin, lentement. En regardant de plus près les esquisses fournies à l'époque pour préparer le projet, un détail a retenu notre attention. Le mur du fond est flanqué d'un dessin de l'église Saint Médard, on imagine aisément un panneau à l'attention des touristes et on ne s'étonnera donc pas qu'y figure quelque langue étrangère. En agrandissant l'image, le texte apparaît plus nettement et l'on y découvre quoi ? Un charabia indéchiffrable !


C'est quoi cette langue ? 

Soyons clair, on dénombre tout au plus 200 langues écrites à travers le monde et celle-ci n'y figure pas. De là une conclusion terrifiante s'impose : cette langue mystérieuse ne peut avoir qu'une origine extra-terrestre. Il n'y a pas d'autres explications.

Devant l'effarement, je vous en prie, ne cédons pas à la panique. Toutefois il nous faut mesurer toutes les conséquences de cette révélation car comment pourrait-on encore croire que l'espace Bertizzolo sera un "lieu convivial et accueillant" ? Non, il semble évident que la municipalité prépare en réalité un site d'atterrissage pour des soucoupes volantes. On y voit une pergola ? Plutôt un garage pour les vaisseaux spatiaux. Une haie d'arbustes ? Non, un camouflage pour que les aliens agissent sans éveiller les soupçons du voisinage. Un lieu de détente où les enfants pourront jouer au ballon ? Un piège pour attirer d'innocentes victimes et leur sucer le cerveau avec une paille. Voilà le véritable projet.

Rappelons-nous ce que disait le maire à l'époque : il faut que ce soit « une invitation à pénétrer dans le quartier ancien » (NR du 18/12/2012) Oh que ces mots résonnent ténébreusement aujourd'hui que la vérité a éclaté ! En réalité on déroule le tapis rouge aux petits hommes verts et nous pouvons d'ores et déjà affirmer que les plus hautes autorités de la ville sont au minimum complices de ce plan machiavélique.


Que faire face à la menace ?

portrait de David Vincent
sce : wikipedia

Heureusement les invasions extra-terrestres sont étudiées depuis longtemps, on se reportera donc avantageusement au précieux témoignage qu'a livré David Vincent dans un célèbre documentaire consacré aux "Envahisseurs". Car David Vincent les a vus. Pour lui, tout a commencé par une nuit sombre, le long d'une route solitaire de campagne, alors qu'il cherchait un raccourci que jamais il ne trouva. Cela a commencé par une auberge abandonnée et par un homme devenu trop las pour continuer sa route. Cela a commencé par l'atterrissage d'un vaisseau venu d'une autre galaxie. Maintenant, David Vincent sait que les envahisseurs sont là, qu'ils ont pris forme humaine et qu'il lui faut convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé…  

Malheureusement, à Thouars, nous en sommes déjà là.


Comment reconnaître un envahisseur et éviter qu'il nous suce le cerveau avec une paille ?

C'est très simple, on reconnait l'envahisseur à la raideur caractéristique de son auriculaire. En effet les extra-terrestres sont incapables de plier le petit doigt.

Patrice Pineau est l'un deux, voilà qui explique tout.  - Photo CO (sa)


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Envie d'une autre histoire d'OVNI à Thouars ?
http://www.lecafedelaville.fr/2012/11/enquete-sur-un-ovni.html  

mardi 11 novembre 2014

Hommage aux poilus

A Thouars on ne mégote pas sur la commémoration de l'armistice de la Première Guerre Mondiale. Pour l'occasion, on est allé jusqu'à creuser une tranchée dans la rue du onze novembre. Fallait le faire quand même !

Hommage aux poilus ?

vendredi 7 novembre 2014

Insécurité


CHAMP DE PLAISANCE
DANGER DE MORT

Décidément, on ne peut plus être tranquille nulle part.




mercredi 5 novembre 2014

Un moulin en Espagne

On connaît la rigueur de l’administration française, elle est capable de vous embêter pour un certificat expiré de la veille. Alors quand le préfet rend un arrêté concernant l'autorisation d'exploitation de l'énergie hydraulique du Thouet par le moulin du Vicomte, l'affaire est bien carrée. On convoque le code rural, le code de l'énergie, le code de l'environnement, sept arrêtés ministériels et préfectoraux ; les cotes sont au cordeau, celle du déversoir qui alimentera la turbine est fixée à 50,48 NG (j'ignore ce que ça veut dire, mais ça veut dire). Et le débit devra répondre à l'équation suivante Q = 0,39 × l × h 3/2 × √(2g). Et puis, quand tout est fait, quand on a bien vérifié l'exactitude maniaque de chaque élément du dossier, on met une photo en illustration :

Avez-vous déjà vu cette roue quelque part ?
http://www.deux-sevres.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-eau-risques-naturels-et-technologiques/Eau/Consultations-publiques/Projet-d-arrete-prefectoral-complementaire-du-moulin-du-Vicomte-a-Thouars


Non seulement ce n'est pas une photo du Moulin du Vicomte mais il aura fallu aller jusqu'en Espagne pour en retrouver la trace. C'est le moulin de Mazonovo, dans les Asturies (très joli, soit dit en passant).
Puisque l'arrêté prévoit une consultation du public pour recueillir ses observations, je crois que je vais déposer un recours et dénoncer une illustration non adéquate et dont la préfecture n'a sûrement pas acquis les droits de reproduction, tout ça juste pour le plaisir de les embêter... Et puis non, je ne le ferai pas ; tatillons comme ils sont, ils seraient foutus de le prendre au sérieux.

mardi 4 novembre 2014

L'orchidée

Le nom scientifique de certaines orchidées se voit accompagné de la mention "Thouars". On peut toujours se demander ce que Thouars vient faire là-dedans et on sera bien déçu de la réponse : rien du tout. 

Prenons l'exemple d'aerangis citrata (voir ci-contre). "Thouars" désigne le découvreur de la plante, du moins celui qui en a fait la première description savante, en l'occurrence le botaniste Louis-Marie Aubert Du Petit-Thouars.

Fin du mystère. 

Non, chers lecteurs, je vous en prie, ne me remerciez pas d'avoir répondu à une question que vous ne vous étiez même pas posée et qui n'a, ne nous le cachons pas, que très peu d'intérêt si ce n'est un et qui légitime amplement la démarche : les fleurs de cette orchidée ressemblent à des ballerines ; c'est beau, très beau même, on dirait de la poésie. Et comme la beauté se justifie d'elle-même, en parler était donc indispensable.

Aerangis citrata (Thouars) © Ελληνική Εταιρεία Φίλων της Ορχιδέας (sa)


planche extraite de Histoire particulière des plantes Orchidées recueillies sur les trois îles australes d'Afrique, de France, de Bourbon et de Madagascar /par Louis-Marie Aubert Du Petit-Thouars.

Nb : on trouve évidemment des orchidées sauvages par chez nous, Ophrys apifera seligne par exemple : A la découverte des orchidées (dans la NR du 20/05/2014)

jeudi 30 octobre 2014

D'un coup de crayon

Les plans des urbanistes révèlent parfois des aberrations, on mettra cet écueil sur le compte d'une déformation professionnelle qui leur fait confondre allègrement la carte et le territoire. Dès lors ils deviennent carrément dangereux ; ils vous feraient passer un boulevard au milieu de votre salon, entre le canapé et la table basse, sans même vous demander de lever les pieds. Mieux vaut se méfier de ces gens-là.

Or il s'avère que depuis quelques années déjà on planche sur le secteur nord-est de la ville, avec au menu la place de la gare, la gare touristique, les anciens bâtiments SNCF le long de la rue Waldeck Rousseau, le carrefour du Gamm Vert, l'extension de Talencia, le champ photovoltaïque, la rocade de Thouars etc. 

! Document exceptionnel ! - L'image ci-dessous, gentiment dénichée à la mairie, dévoile un plan d'urbanisme conçu en octobre 2011.

Cliquer sur l'image pour l'agrandir
Capture d'écran montrant le plan de référence Nord-Est tel qu'il était en 2011.
Qu'apprend-t-on de beau ?

Par exemple on entrevoit un projet de prolongement du boulevard du 8 mai vers les Champs Proust avec une emprise envisagée pour traverser la gare de triage et rejoindre le rond-point du Mac Do. Là, pour le coup, ce projet est mort-né car le chemin des Champs Proust vient tout juste d'être déclassé et vendu à la Com'Com pour l'extension de Talencia, il n'y a donc plus de quoi fabriquer une route à cet endroit. Ce qui suit est en revanche encore faisable.

Rue du Soc, on s'aperçoit que les jardins familiaux n'existent plus, ils ont été remplacés d'un coup de crayon par des habitations. Poireaux, patates et salades passés à la moulinette, un vrai carnage.

Plus dramatique encore, l’aménagement à l'est du boulevard de Helensburgh (en face du boulodrome). Sur le plan, c'est tout beau et fleuri, sauf qu'à y regarder de près les maisons aujourd'hui existantes ont tout bonnement été gommées. Hommes, femmes et enfants passés à la moulinette, un vrai carnage.

Conclusion : Avec les plans on a le droit de faire n'importe quoi, y compris un tremplin géant au milieu de la ville (cf Plan d'accès... de folie). Je ne suis donc pas plus fou qu'un urbaniste lambda.


Habitants en sursis (?), bd de Helensburgh.


mercredi 29 octobre 2014

Plan d'accès... de folie

Au passage à niveau, rue Ernest Pérochon/rue Louis Blanc, Thouars.
Un naturel railleur m'invite trop souvent à moquer notre chère municipalité. Ainsi au croisement des rues Louis Blanc et Ernest Pérochon la présence d'un panneau indiquant "Stade Le Grand Bournais" ne devrait pas déroger à la règle car il n'a a priori rien à faire là, la direction suggérée nous embarquant dans un parcours des plus alambiqués et que seuls les initiés peuvent déjouer afin d'arriver à bon port. Néanmoins je n'en ferai rien et, une fois n'est pas coutume, je vais même faire l'effort de comprendre la logique qui sous-tend ce panneau car il doit bien y avoir une logique, une logique purement thouarsaise sûrement, c'est-à-dire aléatoire, mais une logique tout de même.

Trois heures et une demi-bouteille de Duhomard plus tard, une solution a commencé d'apparaître sous mes yeux, titubante et vaporeuse, elle se formulait comme suit : admettons que le panneau est à sa juste place, il en découle que c'est la ville entière qui ne l'est pas, et celle-ci a vocation à le devenir pour rendre justice et raison au panneau idiot. Ainsi se dessine l'esquisse d'un probable projet de rocade pour traverser plus facilement la ville de Thouars d'est en ouest.

Et c'est faisable.

En effet, en construisant un tremplin à l'extrémité de la rue Louis Blanc, une voiture à pleine vitesse pourra aisément survoler la gare de triage. Il suffira ensuite de bâtir un immense panneau de rebond orienté à 53° et le véhicule, quoique écrabouillé, atterrira directement sur le parking du stade. CQFD.

proposition pour une future rocade est-ouest

Vous pensez sûrement chers lecteurs que j'ai beaucoup d'imagination et que les élus ne fomentent pas de tels projets dans le secret des souterrains de la mairie, les nuits de pleine lune, en dansant nus sous l'éclairage brumeux des candélabres. Hé bien je ne peux que vous inviter à revenir ici-même demain, et vous verrez.

lundi 27 octobre 2014

Des renforts de Police à Thouars

On croyait le commissariat condamné, voilà que Thouars voit débarquer des renforts venus tout droit de Paris. Oh ce ne seront pas des cars de CRS qui vont arriver mais des flics en justaucorps... Évidemment toute personne ironisant sur leur accoutrement euh... uniforme sera dûment verbalisée pour outrage à agent dans l'exercice de ses fonctions gymnastiques.



Ceci dit l'affiche annonce le gala anniversaire pour les 110 ans de La Durandal, une institution thouarsaise, et ils avaient déjà fière allure à l'époque :

La Durandal - Thouars - 13 janvier 1904 (sa)

vendredi 24 octobre 2014

RIP la démocratie participative

Capture d'écran du site democratie-participative.fr, réalisée hier.

"En raison de problèmes techniques 
ce site est momentanément indisponible."

Ce serait anecdotique si le site n'était pas en carafe depuis... septembre 2011 !


 

mercredi 22 octobre 2014

Comment se retrouver à poil sur Internet !


"Responsabilité, dignité", "Gestion des ressources", "Respect des droits des usagers". A l'hôpital on sait donner des gages de confiance pour rassurer le patient. Toutes les précautions sont prises pour garantir la confidentialité du dossier médical ainsi que le précise le livret d'accueil du CHNDS : "Vous seul pouvez obtenir une copie de votre dossier médical, sur demande écrite au directeur"

Il paraît donc invraisemblable qu'une information médicale d'un patient puisse atterrir dans les mains d'un tiers non-autorisé et encore plus invraisemblable que celle-ci se retrouve diffusée publiquement, sur le propre site Internet du CHNDS par exemple. Voyons, vous n'y pensez pas, ce serait effarant ! Et pourtant...

Sur une des photographies utilisées par le CHNDS pour illustrer son site Internet, on voit une radiologue affairée à examiner le résultat d'un IRM. En agrandissant la photo on découvre les nom, prénom et date de naissance de la patiente, Mme Ella Malaudot (nom et prénom d'emprunt évidemment). On voit surtout sa colonne vertébrale et quelques organes internes, ce qui est bien pire qu'une photo d'elle toute nue. Voilà donc l'intimité de Mme Malaudot jetée sur la place publique, c'est tout à fait inconvenant, reconnaissons-le. Personnellement et au risque de paraître puritain, je me refuse à montrer mon squelette en public ; même à la plage je laisse la peau par-dessus. Un peu de décence tout de même !

photographie volontairement dégradée afin de préserver l'anonymat de la patiente dont les coordonnées figurent là où sont tracés les cadres rouges. Photo CHNDS (sa)


dimanche 19 octobre 2014

Sex toys à Thouars

Christine Boutin n'en finit plus de s'insurger contre la "décadence obsessionnelle" de notre civilisation (source). Une rumeur dit qu'une récente venue à Thouars a confirmé ses craintes. Alors qu'elle passait devant le magasin Joupi, elle a été outrée par la scène bestiale qui s'offrait au public. Imitant sa consœur Nadine Morano, elle a appelé les policiers en renfort pour faire cesser immédiatement la décadence de la civilisation, ces derniers ont surtout constaté la présence d'un femme hystérique qui au final attirait surtout l'attention sur elle-même. Profondément choquée par cette affaire, l'ancienne ministre s'en serait alors émue sur twitter (voir ci-dessous).

Le débat est désormais lancé : doit-on ou non encadrer par la loi la vie sexuelle des peluches ?

Montage parodique réalisé à partir d'une photo envoyée par un lecteur génial -forcément- et qui nous fait partager la scène étonnante qu'on pouvait voir récemment dans la vitrine de Joupi.


vendredi 17 octobre 2014

A cheval sur le règlement

Consigne dans une laverie, avenue Victor Leclerc, Thouars
Reste à soumettre au responsable de la laverie le cas épineux des pulls en laine, lesquels ont bien été portés par des moutons à l'origine. Alors ? 

On sent bien que dans cette histoire il y a deux poids deux mesures, et donc un cas flagrant de discrimination envers les chevaux.

Après le scandale de la viande de cheval, voici venir celui des fringues de cheval.



 
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