mardi 25 juin 2013

Un métier à risques

Bonne nouvelle ! On embauche encore en contrat à durée indéterminée. Avec celui que propose Start People, vous risquez même la perpétuité. 



Ceci dit, c'est une véritable annonce d'emploi et elle est encore valide. Avis aux amateurs...


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Ps : oui, c'est promis, j'arrête de vous embêter jusqu'en septembre, encore faut-il qu'on ne me soumette pas à de telles tentations.

vendredi 21 juin 2013

Fin de saison




Voilà !

La deuxième saison du Café de la Ville s'achève.
J'espère que ça vous a plu.

Je vous remercie, chers lecteurs de tous horizons, pour votre fidélité.

Je tiens à remercier plus particulièrement toutes celles et ceux qui ont participé de près ou de loin à cette saison, l'un m'amenant une idée, un autre une photo, un autre encore corrigeant une erreur ou m'alertant d'une faute d'orthographe etc. Merci à Sylvie, Laurent, Margot, Yvan, Aurélie, Ani, Pierre, Juju, Alain, et tous celles et ceux que j'oublie.

Et bonne nouvelle, il y aura une troisième saison ; rendez-vous en septembre.

Bon été à vous



Terre de vignes

logo de la ville de Thouars
Nul ne l'ignore, le logo actuel de la ville de Thouars est inspiré du blason de ses seigneurs d'antan, la famille de Thouars.

On peut toujours spéculer sur une référence indigne d'une République qui aurait par là beaucoup de mal à rompre avec un régime féodal qu'elle dénonce à tout crin mais vis-à-vis duquel elle nourrit souvent une véritable idolâtrie qui correspond sûrement à une fascination pour le pouvoir absolu, le rêve de tout politicien : pouvoir mettre en œuvre ses idées sans aucune entrave. On peut spéculer, disais-je, mais on ne le fera pas, on invoquera plutôt la concorde qui permet de se réconcilier avec l'Histoire de France dans son ensemble. Donc la référence aux armoiries seigneuriales, pourquoi pas ?

Blason de la ville de Thouars
reprenant celui de la famille de Thouars,
dessiné par Bruno pour wikipedia
Mais il faut tout de même savoir qu'une ville pouvait également avoir un emblème sans qu'un seigneur vînt s'en mêler. Et en cherchant bien, il apparaît que c'était le cas de la ville de Thouars, elle avait son propre blason, et un blason qui lui allait à merveille ; pensez donc, il était flanqué de grappes de raisin.

"D'argent à trois grappes de raisin d'azur" nous précise Pierre de La Planche dans La Description des provinces et des villes de France, un ouvrage daté de 1669 et dont le manuscrit est précieusement conservé à la bibliothèque du château de Chantilly, consultable à l'adresse suivante :
 http://www.bibliotheque-conde.fr/bibliotheque.asp

Extrait de l'armorial de La Planche, 1669. Image chipée sur Herald Dick Magazine

Voilà qui permet de clamer haut et fort une noble vérité :

Thouars est une terre de vignes
avant d'être une terre de vicomtes !

Allez! Il ne reste plus qu'à ajouter des grappes de raisin sur le logo de la ville, et on n'en parle plus, l’infamie sera effacée et la concorde enfin réalisée.


jeudi 20 juin 2013

Tout est normal

Thouars est une ville qui respire le calme et la sérénité, à la limite de la routine et de l'ennui, même les tigres qui dorment sur le trottoir semblent un brin nonchalants.

Avant-hier, dans la rue Gambetta.

Ps : Éboueur n'est pas un métier facile. Il leur aura fallu beaucoup de courage ce matin-là pour venir à bout de leur tournée... safari.
   

mercredi 19 juin 2013

Un problème d'articulation

Est-ce l'influence délétère du nom Thouars, lequel se prête volontiers aux jeux de mots laids, Trot'Thouars, Hist'thouars, Recept Thouars, Atout Arts etc. ? En tout cas, rien ne semble pouvoir arrêter la prolifération des calembours dans notre ville.

panneau croisé hier dans la rue Matisse

mardi 18 juin 2013

Un mystérieux génie thouarsais

E. Maglin, La Nature N°1266 — 4 septembre 1897

Voilà à quoi ressemblait un vélo en 1868.
Vélocipède Michaux (sa) + de photos
On ne s'attend pas à tomber sur une merveille en lisant, dans un vieux numéro de L’Industrie vélocipédique daté de 1894, un article consacré aux inventeurs oubliés. On sera donc surpris d'y découvrir la trace d'un thouarsais, lequel aurait monté des roulements à billes dans un moyeu de roue de vélocipède en 1868. La belle affaire, me direz-vous ! Mais 1868, c'est un an avant le brevet déposé par Jules Pierre Suviray pour cette même invention, voilà qui fait de notre thouarsais un génie hors pair. Qui plus est, le prototype qu'il avait construit cumulait plusieurs innovations qui à l'époque étaient remarquables. Lisez plutôt : 


[...] En ce qui touche aux vélocipèdes mus par les bras et les jambes, dont un modèle actuel, La Valère, a fait verser des flots d'encre, le nom du premier constructeur est inconnu du plus grand nombre. Cependant, j'ai retrouvé dans un journal de 1868, Le Voleur, la description d'un tricycle construit à cette époque par un mécanicien de Thouars (Deux-Sèvres), et dans lequel la roue d'avant était pourvue de pédales comme les vélos d'alors, tandis qu'un levier actionnait l'arbre des roues d'arrière par le moyen d'un excentrique (*). Il paraîtrait même que tous les frottements étaient pourvus de billes en acier que l'inventeur avait tournées lui-même sur un tour muni d'un chariot circulaire, suivant l'idée qui lui en avait été suggérée par la vue d'un volant ainsi monté sur billes, et qui se trouvait dans un stand de l'Exposition Universelle de 1867.


Ainsi, ce modeste artisan provincial a le premier réalisé ce problème si difficile de la propulsion par tous les membres réunis et appliqué à un véhicule les roulements à billes qui ont fait le succès des cycles actuels. Lorsque la solution pratique du vélocipède mû a la fois par pédales et leviers a été annoncée, qui s'est rappelé du mécanicien de Thouars ?... Cependant son tricycle, à l'aide duquel il parcourait jusqu'à 80 kilomètres par jour, en remorquant sa petite famille, était bien l'ancêtre de la moderne machine à courir.

L'industrie vélocipédique, avril 1894



Malheureusement l'article ne mentionne pas le nom de notre génie. Mais il se pourrait que ce soit F. Barnagaud, un mécanicien thouarsais qui avait créé une fabrique de cycles. Peu de traces demeurent mais une facture datée de 1923 et une carte postale aux environs de 1910, les ateliers étaient alors installés à l'angle du boulevard Jean Jaurès et de la rue Lamartine, là où se situe aujourd’hui l'électricien chauffagiste Marchand. Il reste encore de cette époque l'un des piliers du portail d'entrée.   

en-tête d'une facture, 1923

Établissements Barnagaud - carte postale vers 1910, © exlibris86 sur delcampe.net (sa)







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* L'excentrique est le gage d'une bonne invention. Ainsi et puisque le "Sourire sans effort" (cliquer sur ce lien)  de Daniel Fouchereau est une invention tout à fait excentrique, elle est vouée à un bel avenir.

lundi 17 juin 2013

Toc toc ! Qui voilà ?

Ce matin, certains thouarsais seront peut-être étonnés de retrouver la carrosserie de leur voiture constellée d'impacts. Voici les responsables :


Malheureusement les grêlons ne pourront être traduits en justice car ils se sont rapidement fondus dans la nature.


 

vendredi 14 juin 2013

L'homme de Thouars

Il s'appelle Maxime, il n'a pas dix ans. Maxime est un homme de Néanderthal, comme on dit. Néanderthal ? Ça les ferait bien rire de savoir qu'on les appelle ainsi aujourd'hui, eux qui n'ont jamais connu que Thouars et ses environs.

A cinq ans déjà, Maxime s'esquintait les doigts à cogner des silex pour imiter son père. Chaque fois qu'un outil était devenu trop usé ou cassé, il le récupérait et s'essayait à lui redonner vie. Alors, quand son père lui a annoncé qu'il l'emmenait avec lui pour fabriquer les outils dont la maisonnée avait besoin, il a bondi de joie et de fierté. Depuis le temps qu'il en rêvait... enfin il devenait grand.

Maxime et sa famille vivent dans une petite communauté installée à Saint Varent. Régulièrement ils se rendent à Louzy où se trouve la plus importante carrière de silex qu'on connaisse à deux jours de marche à la ronde. Ici il n'y a pas besoin de creuser, les silex affleurent par milliers sur plusieurs hectares et ils sont de bonne qualité. La carrière est à ce point réputée que d'autres sont déjà là, venus de Oiron, et de Saint Martin de Sanzay.


Maxime passe la première matinée à regarder son père travailler, il admire ses mouvements amples et sûrs, apparemment aussi simples qu'un coup de marteau de nos jours. Mais il faut avoir vu un forgeron frapper le fer, il faut avoir entendu le son clair du marteau, et il faut s'y être essayé en vain pour comprendre que le geste du forgeron est un art qui ne s'acquiert qu'avec l'expérience. Maxime mettra des années avant de maîtriser la technique de taille des silex, choisir la bonne pierre, préparer le nucléus, en dégager des éclats au percuteur de grès, retailler les arêtes avec un os de cerf, chaque étape ne laissant aucun droit à l'erreur.

racloir, 5cm.
A la fin de la journée, il a enfin dans ses mains un outil qui lui plaît, un petit racloir qui se cale bien entre les doigts. il s'imagine déjà gratter des os avec, tanner des peaux, rogner l'écorce des branches pour préparer des flèches. Il s'empresse donc d'aller montrer son travail à son père, lequel est malheureusement en train de discuter avec Anatole, un gars de Thouars venu en voisin. Alors Maxime attend sagement que les adultes aient terminé leur conversation.   

On ne s'est pas vu depuis des mois ou des années, on se raconte les nouvelles ; Lucien, le père de Maxime, apprend que Brigitte et Anthelme n'ont pas survécu à l'hiver, une pneumonie les a emportés. On baisse les yeux, on ne pleure pas, on se contente de maudire ces hivers trop rudes. Celui-ci était pire que le précédent qui avait été pourtant des plus mauvais. On ne parle pas de refroidissement climatique, encore moins de l'ère glaciaire qui envahit l'Europe, ils n'en savent rien, ils ne savent pas que leur espèce est en danger et disparaîtra bientôt car il faudra encore 10 000 ans pour ce faire, mais ils sentent bien que ça ne va pas dans le bon sens. S'ils n'en ont pas conscience, ils en ont déjà l'intuition, il faudra un jour partir vers le Sud, là d'où viennent les vents chauds.

Comme tout bon thouarsais qui sait tout sur tout, Anatole s'empresse d'ajouter qu'il vaut mieux éviter d'aller au Sud-Ouest : "Là-bas, c'est Bressuire, dit-il, il y fait encore plus froid qu'à Thouars, et il pleut tout le temps. Ceux qui s'y sont risqués n'en sont jamais revenus, mieux vaut piquer plein Sud". Puis, constatant qu'ils sont maintenant une petite dizaine à discuter, Anatole en profite pour leur faire part d'une idée qu'il a eue. Le thouarsais voudrait que toutes les communautés se fédèrent pour fabriquer une communauté de communautés. "Ensemble on serait plus fort, argumente-t-il, et on pourrait mener des projets structurants et solidaires dans le respect des intérêts de chacun". Lucien y entend aussitôt les échos d'un discours politique, ce qui ne l'étonne guère, ils sont comme ça les thouarsais, toujours à faire de la politique, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle on se méfie d'eux. "Et pour quoi faire une com'com ?" demande un gars de Oiron. "Bah, je ne sais pas, répond Anatole, on pourrait construire une piscine". Tout le monde éclate de rire. Une piscine... Sont cons ces thouarsais !

Lucien aperçoit alors son fils qui trépigne d'impatience à côté de lui, tenant dans ses mains son tout premier outil. Lucien s'en saisit, teste le tranchant sur son poignée, il hoche la tête puis pose affectueusement sa main sur la tête de Maxime. Il n'a rien dit mais Maxime a compris dans le regard approbateur de son père qu'il était fier de lui. Il repart aussitôt, son chef d’œuvre en main et le sourire aux lèvres, tailler de nouvelles pièces.
 
les arêtes sont toute émoussées par l'usure.

Maxime utilisera tant son racloir qu'il l'usera jusqu'à la corde, et, un jour qu'il sera de nouveau à la carrière de louzy, il l'abandonnera parmi tous les autres éclats qui jonchent le sol. 40 000 ans plus tard, au même endroit, un homo sapiens passant par là ramasse un morceau de silex et s'écrit dans un éclair qu'il croit de génie : "Ah mais comment il est trop bizarre ce caillou!". Après l'avoir nettoyé, il s'interrogera sur ce qu'avait pu être cet outil, à quoi et à qui avait-il pu servir. C'est alors qu'il en imaginera l'histoire.      


***


petit racloir, 3,5cm
burin, 6,5cm


Le site en question a fait l'objet de ramassages et de fouilles archéologiques dans les années 70. A l'époque, ils ont collecté environ deux mille pièces et, vu l'étendue du site, on peut estimer qu'il en reste encore au moins autant, voire quelques milliers de plus. Chaque année les labours font remonter à la surface des outils comme ceux présentés ici. Évidemment il ne serait pas raisonnable de dévoiler le lieu exact de la carrière ; seuls ceux qui savent savent, et c'est déjà bien suffisant. On retiendra donc que c'est quelque part du côté de Louzy, ou peut-être ailleurs...



mercredi 12 juin 2013

La faute à Rousseau

Depuis quelques années, les massifs de la ville hier verdoyants ont été remplacés en certains endroits par des plantes plus résistantes accompagnées de gravillons en guise de paillage, l'objectif étant de diminuer la consommation d'eau.

Bd Alfred de Vigny, 2012. Les panneaux ont été enlevés depuis.
Avant cela il n'était pas rare de voir la nuit les tourniquets tournicoter à plein, arrosant tant les pelouses que le bitume. A cet égard, les panneaux annonçant les chaussées glissantes étaient un symbole de l'aberration écologique qui régnait alors : l'arrosage était si fréquent qu'on avait cru bon d'ajouter un "s".    

mardi 11 juin 2013

Mieux vaut Saint Christophe que Saint André

Il faudrait inventer un nouveau panneau de signalisation intitulé "A vos risques et périls"

Sur la voie cyclable qui longe le boulevard de Helensburgh, le passage à niveau est signalé par un feu clignotant pour prévenir de l'arrivée d'un train. En cas de dysfonctionnement du feu, reste une étonnante priorité à droite.

J'aimerais beaucoup recueillir le témoignage du cycliste qui a vu un train venant de la gauche s'arrêter pour lui laisser la priorité, s'il a survécu à cette expérience, évidemment.

Boulevard de Helensburgh, Thouars

vendredi 7 juin 2013

Le mot le plus long


Voici le tirage :  E R S C T E O A C E I L N


tic tac tic tac tic tac Ding!



Mr Lambert :
  
"J'ai 12 lettres : CENTRE SOCIAL"



Mr Ribot :

"Moi, j'ai mieux, 13 lettres : CENTRE SOCIALE"



Le verdict de Bertrand Renard :

"Ce n'est ni dans le Larousse ni dans le Robert mais l'usage est reconnu par le dictionnaire de GrDF. Bravo Mr Ribot, ce n'était pas évident."



Rue Drouyneau de Brie


jeudi 6 juin 2013

EXCLU : le TGV arrive à Thouars

                                                                                                                

mais... sur un camion.

Avant-hier, rond point du Grand-Rosé.
Déjà que les camions récupèrent de plus en plus de fret SNCF, voilà maintenant qu'il transportent les trains eux-mêmes : c'est un peu du ferroutage à l'envers.

mercredi 5 juin 2013

Le premier film


Cette semaine au Familia : Le Passé
La semaine dernière : Fast and Furious 6
La semaine précédente : Gatsby le magnifique

A remonter le temps ainsi, on tombe logiquement sur le premier film projeté à Thouars.

C'était en 1896, ce n'était pas au Familia qui n'existait pas encore mais au théâtre, ce n'était pas un film mais des "vues" ou des "tableaux" comme on le disait à l'époque. Un an plus tôt Les Frères Lumière créaient le cinématographe, leur invention se propagea dès lors comme une traînée de poudre suscitant partout l'émerveillement. Par chez nous, Charles Arambourou, un photographe de  Châtellerault, fut le premier à se doter d'un héliocinégraphe, l'appareil servant à projeter des images animées. Dans la foulée, il créa une salle de spectacle à Châtellerault, le Théâtre des Attractions, inauguré en septembre 1896. Puis il partit en tournée dans le Poitou.

A Thouars, la première représentation eut lieu le samedi 21 novembre 1896, ce fut un tel succès qu'Arambourou dut programmer une nouvelle séance un mois plus tard, le dimanche 18 décembre. Dans le journal Le Bocage et la Plaine on lit l'engouement que suscitait l'invention :

« Ce sera une occasion unique de passer une soirée en constatant le progrès merveilleux de l’art photographique qui donne aujourd’hui l’illusion du mouvement [...] le Cinématographe habilement présenté par M. Arambourou est un instrument merveilleux peu connu, mais qui fait actuellement courir tout Paris... » 

cité in Charles Arambourou, premier opérateur du cinématographe en Poitou, Daniel Taillé, à lire sur le site du Centre Châtelleraudais Histoire Archives, article très bien documenté duquel proviennent d'ailleurs toutes les informations retranscrites ici.    



Et au programme on put voir :

L'arrivée du train : vraisemblablement en gare de Vincennes (de Georges Méliès).

Un dessinateur épatant : la vidéo d'un dessinateur exécutant un portrait d'Adolphe Thiers (décidément il me hante) (de G. Méliès).

La danse serpentine, de G. Méliès ou des Frères Lumière avec la danseuse Loïe Fuller.

Les deux premiers ont disparu, reste La danse serpentine que voici ; c'est comme si on y était :





mardi 4 juin 2013

Les portes murs de la perception

Les murs de Thouars offrent une diversité philosophique remarquable. Ainsi nous aurons le choix entre deux conceptions de la condition humaine :


LE CIEL ET LA TERRE SONT EN NOUS  -  Gandhi

ou

YOU SHOULD SMILE
 YOU ARE A RAT IN A CAGE
Traduction : Tu devrais sourire, tu es un rat dans une cage.


A la manière d'une thèse et d'une antithèse, ces deux tagueurs seraient bien inspirés de se rencontrer, l'un arrêterait les champignons hallucinogènes, l'autre verrait les barreaux de sa cage éclater. Et là ils pourraient sourire, se serrer la main, aller boire un coup, et ainsi découvrir le véritable sens de la vie.





 
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