vendredi 31 mai 2013

Les urnes ont parlé


Certains n'en pouvaient plus d'attendre les prochaines élections, ils ont déjà voté :

rue de l'abreuvoir


mercredi 29 mai 2013

C'est Jules Verne qui le dit

En 1868, Jules Verne fait paraître une Géographie illustrée de la France et de ses colonies. A cette époque, il était tout à fait naturel de décrire le caractère propre aux habitants de chaque région. Les Deux-Sèvres n'y échappent pas.


Dans le texte qui suit, le Bocage regroupe la Gâtine et le Bocage d'aujourd'hui. La Plaine désigne le Sud et l'Est du département, et le Marais le Sud-Ouest. Le Thouarsais fait donc partie de la Plaine. 

Toutes nos excuses aux Bressuirais qui s'y font tailler un costume peu reluisant. Même en forçant la mauvaise foi, on n'aurait pas fait mieux.


« Le caractère de l’habitant du département des Deux-Sèvres varie avec les diverses régions du département qu’il habite, mais ses qualités générales sont la franchise, une probité et une loyauté sans conteste, des mœurs douces, beaucoup de bonne humeur et de bonhomie. 

Dans le Bocage, les mœurs sont plus simples, l’esprit du campagnard est lent, mais son jugement est sûr ; la bonté, l’équité, la fidélité à ses engagements, l’attachement au sol natal, la dévotion, sont ses principales vertus, souvent mélangées d’un esprit trop casanier et trop parcimonieux *.

Dans la Plaine, l’habitant se montre un peu processif **, mais il est plus sociable, plus industrieux, plus confiant et, en même temps, plus instruit que celui du Bocage. 

Dans le Marais, le campagnard est généralement apathique et peu industrieux ; il ne quitte pas volontiers les lieux qui l’ont vu naître, et certainement sa constitution est inférieure à celle des autres habitants. »


L'ensemble du chapitre consacré aux Deux-Sèvres est consultable sur Geneablog79 à l'adresse suivante : http://cgw79.free.fr/blog79/?p=1071



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* Parcimonieux = radin
** Processif = procédurier.

mardi 28 mai 2013

Proposition commerciale

L'artisan thouarsais n'est pas pire qu'ailleurs, il a seulement la franchise de reconnaître ses défauts :

rue rabelais, Thouars

fumisterie : Fam. Ce qui ne peut pas être pris au sérieux.



samedi 25 mai 2013

La nuit du Dahut, édition 2013


Voilà à peu près l'ambiance :

Vidéo réalisée par Viviane F F, pour l'édition 2010 

La nuit du Dahut fête ses 10 ans. Elle aura lieu le samedi 1er juin (sur réservation).
Toutes les infos utiles :  Marche du dahu : 10 e Nuit exceptionnelle (Sce : NR)


vendredi 24 mai 2013

Un danger peut en cacher un autre

Niort a récemment décidé de débaptiser la rue Thiers, tout comme avant elle Tours et bien d'autres villes encore. Rappelons qu'Adolphe Thiers est un homme politique majeur du XIXème siècle, second président de la République Française (1871-1873), mais il est aussi tragiquement connu pour avoir fait réprimer dans le sang La Commune de 1871. 

A Thouars, nous n'en sommes pas à bannir Adolphe Thiers mais dans le boulevard éponyme on informe tout de même le passant des dangers encourus à fréquenter un tel monsieur :

Détail du transformateur électrique du Bd Thiers.

mercredi 22 mai 2013

Un département à découvrir

Copie d'écran du site jean-grellier.fr
Parce qu'on ne connaît jamais tout à fait le territoire où l'on vit, on n'est jamais à l'abri d'une belle découverte.

C'est au site Internet du député de notre circonscription que revient cet honneur. En effet, il est illustré de jolies photos et l'une d'elles présente un paysage comme on peut en voir dans le Nord des Deux-Sèvres, une plaine s'étirant à perte de vue dans les reflets mordorés d'un soleil rasant. C'est bucolique, c'est beau, mais c'est où ?

Image du fond d'écran du site jean-grellier.fr, volontairement dégradée pour des raisons que je ne prends pas le temps d'expliquer mais qui sont liées aux droit d'exploitation de cette image. Pour voir l'image originale en grand format, cliquer sur le lien suivant :  http://www.jean-grellier.fr/squelettes/images/bg_rub3.jpg

A y regarder de près, la réponse n'est pas si simple et demande des qualités d'observation remarquables. On y voit des collines au premier plan et une grande plaine parsemée de quelques bouillerées de maisons. Du côté de Bouillé-Loretz ? Tourtenay ? Non, les prés sont trop verdoyants, ce doit être dans le Bocage. Mais cette plaine ? Ah! Difficile à situer.

Et vous, chers lecteurs, vous avez trouvé ? Non ?
Décidément, ce n'est pas évident. Faut-il se résigner à penser que ce tendre paysage n'est pas d'ici. Comment donc ?! Je vous en prie, chassez tout de suite cette pensée impure, ce serait accuser notre député d'avoir commis une erreur aussi magistrale qu'infamante. Voyons, un peu de respect tout de même pour l’Élu !  

capture d'écran du site Fotolia
http://fr.fotolia.com/id/38484252
Après maintes recherches infructueuses et au bord du désespoir, nous avons fini par percer le mystère de cette photographie. Elle a été achetée via Fotolia, un site de vente d'images, elle a été prise au lieu-dit Les Galoches et représente un paysage aux abords de Villemontais, dans le département de la Loire, à quelques encablures de Roanne.

Ne soyons pas méchants, c'est presque les Deux-Sèvres... à 450 kms près.


Mettre en valeur une autre circonscription que la sienne, c'est vraiment très sympa de la part de Jean Grellier. Son collègue de la Loire, Yves Nicollin, qui n'est qu'à quelques fauteuils de lui dans l'hémicycle, devrait l'en remercier.
 




mardi 21 mai 2013

The english touch

Je cheminais aux abords de la tour Prince de Galles quand me revint une réflexion de Maurice Poignat, célèbre journaliste qui publia dans le Courrier de l'Ouest l'Histoire des communes des Deux-Sèvres, il y évoque :

 « la tour Grainetière (où l'on entreposait du grain) ou Fringall, improprement appelée Porte du Prince-de-Galles ». 

Pourquoi improprement ? On peut bien l'appeler comme on veut, cette tour ; d'ailleurs "Fringall" serait un diminutif de "Prince de Galles", et on l'appelle aussi "Prison des faux sauniers" en référence aux contrebandiers de sel qui oubliaient de payer la gabelle, i.e la TIPP de l'époque. 

J'en étais donc à ces réflexions quand un nuage passant par là forma une réponse originale à mes questionnements. Il semble bien que la tour soit très attachée à la Grande Bretagne, ce n'est rien moins que le ciel qui le dit. Qui oserait dès lors le contester ? 




vendredi 17 mai 2013

L'ironie du sort

Définition : Accident qui arrive à quelqu’un si fort à contretemps qu’il paraît une moquerie du sort, le hasard apportant le contraire de ce que l’on attendait; ou encore, contraste étrange que présentent deux faits historiques rapprochés par quelque côté. (wiktionary)


Illustration à la thouarsaise :

La municipalité a décidé de modifier l'apparence de l'aile Ouest de l'hôtel Tyndo, considérant sûrement qu'elle était trop moche pour faire l'objet d'une restauration à l'identique. 

Document CCT.

Il y a quelques années de cela, la municipalité a commandé au photographe Marc Deneyer des clichés pour embellir les piteuse devantures des magasins abandonnés du centre ancien. Considérant sûrement qu'elle était très jolie, ils ont choisi d'afficher l'aile Ouest de Tyndo, celle-là même qu'on veut aujourd'hui cacher par un bardage en bois.

C'est ça l'ironie du sort.

Aile Ouest de Tyndo, devanture d'un ancien magasin, rue Saint-Médard


     

mercredi 15 mai 2013

Four rire dans le dos




L'image ci-contre représente une sculpture bien connue de très peu de gens, et vous allez bientôt comprendre pourquoi.

Cette sculpture de 60 cm de hauteur est un bronze (ou un plâtre patiné, difficile à dire) représentant une femme nue prise d'un fou rire. Bien que figée dans sa posture, elle apparait pleine de vie car on croirait que sa crise de rire se renouvelle chaque fois qu'un regard se porte sur elle, en l'occurrence le nôtre. Nul ne sait pourquoi elle rit ? Peut-être se moque-t-elle de nous ? Elle aurait d'ailleurs bien raison de le faire, on n'a pas l'air bien malin à regarder, dubitatif, une femme toute nue. Elle en rit, et c'est tant mieux.

Malheureusement cette sculpture n'est pas exposée dans un musée. Pour l'admirer, il faudra vous rendre... dans le bureau du maire!

image extraite d'un reportage de France 3 

Allez comprendre pourquoi, il me semble rassurant de savoir qu'il y a toujours quelqu'un qui rit dans le dos du maire quand il travaille à son bureau. Et nul besoin d'aller chercher bien loin pour y voir une figure de Marianne, certes rieuse mais la plus belle qui soit!

Cette sculpture est l’œuvre de Mauricette Toussaint, elle fut acquise par la ville de Thouars à l'occasion de l'édition 2009 du Salon du Thouet.  


Fou rire n°15 de Mauricette Toussaint. Animation chipée sur son site : m-toussaint.com (sa)

En visitant le site de l'artiste, vous découvrirez d'autres sculptures de la même série, toutes aussi remarquables et singulières :  m-toussaint.com


mardi 14 mai 2013

Leçon de civisme


vu sur un trottoir, rue de la Trémoïlle.


vendredi 10 mai 2013

Faites l'amour, pas la guerre

Entre les sports de combat et le kamasutra, il n'y a parfois pas grand chose, ainsi certaines prises de jujitsu interpellent. Dans l'exemple qui suit, on n'est pas loin de la position dite de la pieuvre. Heureusement et par souci de pudeur, ils ont gardé leur pyjama.

Photo chipée sur Judothouars.com (sa)


jeudi 9 mai 2013

Les piliers de Tyndo

Le chantier de réhabilitation de Tyndo n'est pas commencé, l'heure est encore aux fouilles archéologiques préventives, l'enjeu étant notamment de déterminer si l'Hôtel Tyndo a été ou non construit sur les ruines d'un ancien palais du XIIème siècle qui aurait été la demeure des rois d'Angleterre.

Le préau au rez-de-chaussée de l'hôtel Tyndo

La trace des anglais

La présence d'un ancien palais médiéval n'a jamais pu être vérifié. Pourtant un historien local du XIXème siècle, Pierre Victor Jean Berthe de Bourniseaux, est catégorique sur le sujet. En 1824, c'est-à-dire avant que les ailes modernes du bâtiment soient construites, il affirme qu'il restait encore un tiers de la façade du vieux château et qu'au lendemain de la révolution française, la propriétaire des lieux avait été priée de faire disparaître les armoiries des rois d'Angleterre mais qu'il en subsiste quelques vestiges. Les archéologues ont donc du pain sur la planche mais afin de les aider dans leur tâche, donnons-leur un conseil : fouillez soigneusement les recoins car, comme leur nom l'indique, les anglais vivaient dans les angles, c'est là qu'on a le plus de chance de les trouver.

Un autre trésor

Les archéologues aimant les vieilleries, ils seront peut-être également attentifs aux gravures qui parsèment les piliers du préau de Tyndo. Certes ces vieilleries sont récentes mais ce sont tout de même des vieilleries. Surtout elle retracent tout un pan de l'histoire du bâtiment, le temps où Tyndo était une école. Années après années, générations après générations, des collégiens et lycéens ont gravé les piliers, recouvrant les inscriptions passées de nouvelles, l'ensemble nous offre encore aujourd'hui un instantané de la vie d'alors.
"H.Braconnier" en haut, au centre

La plus ancienne des gravures remonte à 1931 et est signée H.Braconnier. Chose étonnante, à l'époque on n'hésitait pas à mettre son nom véritable, ce qui paraîtrait bien risqué de nos jours. Une génération plus tard, on verra des initiales bien plus discrètes entremêlées d'autres surnoms mystérieux. Le tout s'étale jusqu'aux années 2000.

"4 février 1948 - Jour de cafard"
Toutes ces inscriptions ne racontent pas grand chose si ce n'est la vie quotidienne des adolescents. La plupart sont des souvenirs pour fêter la fin d'une année scolaire, mais on retrouve aussi de nombreux témoignages d'amours adolescentes qu'on grave dans un cœur, on y hurle également "Vive les vacances" ou le rêve de voir le FC Nantes champion de France. Parmi les mentions étonnantes, il faut retenir un  "jour de cafard" sans autres explications qu'une date et deux jeux d'initiales.

A force de surimpressions, les gravures ont fini par composer des planches à la beauté tout à fait singulière, elles rivaliseraient volontiers avec des œuvres d'artistes si ce n'est qu'elles ne se revendiquent pas comme telles, qu'elles sont l’œuvre d'un collectif disparate et en perpétuelle évolution. In fine, elles ressemblent davantage aux peintures pariétales des hommes préhistoriques mais elles n'ont aucune valeur archéologique, raison pour laquelle le chantier à venir viendra sûrement les anéantir. Ne resteront alors de l'école Tyndo que des souvenirs.  

Cliquer sur les photos pour les agrandir :
















mardi 7 mai 2013

Thouars, ville d'Art, d'Histoire, et de mobylettes

Casque 8, Denis Darzacq,
denis-darzacq.com (sa)
Afin d'assurer sa renommée, Thouars exporte toutes sortes de choses, des champignons, des emballages, des produits de beauté, des melons, du Duhomard etc. Mais ce qui marche le mieux ce sont les adolescents avec des casques. Ça s'exporte bien les ados, on en voit se balader jusqu'aux Amériques.

On doit cette réussite étonnante à un photographe, Denis Darzacq, lequel était en résidence à Thouars en 2007 quand il réalisa une série de portraits de jeunes coiffés de leurs casques. Les expositions s'enchaînant, on a pu voir nos jeunes thouarsais à Montréal, Paris, ou encore à Clermont-Ferrand, et sûrement ailleurs encore.

Jeune thouarsais se tapant l'affiche au Canada :
Exposition sur une sucette publicitaire, "Casque 7" de Denis Darzacq, Montréal, 2009. © manuel bujold (sa)

Mais pourquoi des casques ? Selon le photographe, les casques des ados "servent à la fois de protection et de parure, sur lesquels se projettent leurs craintes et leurs espoirs d’un monde globalisé" (sce). Rien que ça ! Comme quoi, on ne soupçonne pas les richesses cachées du Thouarsais, il fallait bien un artiste pour nous les révéler.

Jeunes thouarsais dans une galerie d'art à Clermont-Ferrand :
Exposition "Ici et maintenant" de Denis Darzacq, Clermont-Ferrand, 2010. © Cyberbougnat (sa)

Ils ont même eu l'honneur de passer sur Arte dans un numéro de l'émission L'Art et la Manière consacré à Denis Darzacq et diffusé en 2008. Petit extrait à la sortie de Saint-Charles :



jeudi 2 mai 2013

Humour vache 4


Cliquez sur l'image pour l'agrandir
d'après une vraie photo non retouchée © Reussir publiée sur Agri79.com (sa)


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Toute la série : humour vache

 
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