samedi 28 avril 2012

Vivement la retraite... à 30 ans

Le site du Courrier de l'Ouest propose un Quizz pour tester les connaissances des internautes sur le programme des deux candidats à la Présidentielle. Très bonne idée, je me suis empressé d'y répondre afin de vérifier que j'allais faire un sans fautes (ok, je m'y suis repris à deux fois). Mais parmi les questions, une m'a laissé particulièrement sceptique : "François Hollande propose la retraite à 30 ans" ! Quoi ? Décidément, on nous aura vraiment vendu du rêve dans cette campagne.
 
Capture d'écran du site Courrierdelouest.fr, 28/04/2012

C'est bien beau de vérifier nos connaissances, mais qui vérifie les connaissances du vérificateur de connaissances ?

Caravane Palace

L'îlot Saugé étant désormais sauvé de la démolition, intéressons-nous au promoteur qui s'occupera de sa réhabilitation, à savoir la société Ermès. Sont-ce des gens dignes de confiance ? Par chance, nous pouvons en juger sur pièce car ils sont également en charge de la construction de la future "Résidence de la vallée du Thouet" sise 11 rue Camille Pelletan et dont voici le plan si beau, si lumineux :

Plan de la résidence de la vallée du Thouet, 11 rue C. Pelletan. Photo retouchée et reproduite sans autorisation préalable ; au besoin, envoyez vos gendarmes etc. © Ermès pour l'originale.

Une visite sur le chantier nous réserve une surprise ; il semble que les travaux soient déjà terminés et le résultat est tout à fait à la hauteur des espérances. Seule différence notable : sur le plan, ils avaient oublié de mettre les roues.

Le 11, rue C. Pelletan aujourd'hui. Appartement T1 avec très belle vue sur la vallée, orienté sud-ouest, équipé de catadioptres et feux de recul ; un très grand terrain arboré complète l'offre de cette résidence au charme incontestable

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Ps : Oui, lecteurs attentifs, vous avez remarqué qu'un couple était en pleine discussion au 3ème étage, voilà qui mérite un agrandissement :

jeudi 26 avril 2012

Le Top 4 des raisons pour lesquelles l'îlot Saugé n'avait aucune chance d'être démoli

Voilà qui aura été l'une des polémiques les plus marquantes de l'année 2011. Faut-il ou non détruire l'îlot Saugé, ce grand bâtiment qui abrita naguère la perception des impôts ? Tout commença au printemps par une pétition prônant la démolition et qui réunit plus de 800 signataires. La mairie, prenant en compte la grogne de ces électeurs euh... pétitionnaires, mit en place un atelier d'urbanisme associant les habitants pour mieux enterrer euh... traiter le dossier. Au terme de cette étude, il fut décidé sans surprise de renoncer à cette idée farfelue de démolition. Maintenant que la tempête des débats est loin derrière, nous pouvons plus sereinement revenir sur les 4 raisons pour lesquelles l’îlot Saugé n'avait aucune chance d'être démoli.

  • Raison numéro 4

En 2008, quand l'actuelle équipe municipale annonça son projet d’aménagement, il était prévu que "l’îlot Saugé participe de l’aménagement de la place [...] Il devrait accueillir une mixité de fonctions : logements, espaces commerciaux, culturels, associatifs" (1), ce qui rejoint - comme de par hasard - les conclusions de l'atelier d'urbanisme ; bref, rien de nouveau. Cependant l'annonce du projet précisait : "La réflexion se poursuit, et les personnes intéressées sont appelées à émettre un avis soit par le site internet, soit auprès du service urbanisme de la ville, avant une nouvelle rencontre qui devrait avoir lieu à l’automne [2008]" (1). Mais il ne reçurent la pétition que trois ans plus tard, trois ans trop tard, lors même que les premiers coups de pelle entamaient déjà le chantier. A Thouars, on devrait pourtant savoir qu'on n'arrête pas un train en marche.
(1) Sce : Projet d’aménagement de la Place ST Médard et de l’ilot Saugé, 4 juin 2008.

  • Raison numéro 3

Dans le dernier bulletin municipal, Sébastien Maurin, du service Architecture et Patrimoines, assurait que l'architecte des bâtiments de France n'avait pas orienté le débat de l'atelier d'urbanisme ; il aurait pu pourtant et peut-être dû. D'après la ZPPAUP (zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager) les éléments architecturaux de l'îlot Saugé classe celui-ci parmi les "immeubles remarquables [...] dont la démolition ou la modification est interdite" (voir ci-dessous). Et une dérogation à cette directive est particulièrement ardue à obtenir.

  • Raison numéro 2

A l'automne dernier, la municipalité nous a bien rappelé que le sort de l'îlot Saugé n'était pas encore établi ; "c'est le conseil municipal qui décidera in fine de l'avenir de l'immeuble Saugé" dixit Patrice Pineau encore récemment (NR 08/02/2012). C'est oublier que le conseil municipal s'est déjà prononcé sur le sujet en 2007 lors de la précédente mandature, il donnait alors son accord de principe pour la cession de l’immeuble situé 2 et 4 rue Saugé à la société Ermès pour la somme de 195 000 € etc. A ma connaissance, cette décision n'a pas été remise en cause et est toujours valide.

Extrait du compte-rendu du conseil municipal du 18/01/2007, p.10

  • Et enfin, la raison numéro 1 pour laquelle l’îlot Saugé n'avait aucune chance d'être démoli :

Démolir ce qui fut jadis le Trésor Public ? Mais vous n'y pensez pas ! Viscéralement voire idéologiquement, la municipalité ne saurait se résoudre à faire disparaître le souvenir de sa grande tirelire. On l’idolâtrerait plutôt et peut-être y apposera-t-on une plaque commémorative : In memoriam des sous chéris ici récoltés

jeudi 19 avril 2012

Thouars et les rebelles


Les révolutionnaires libyens qui ont lutté contre le régime de Khadafi ont été appelés les ثوار, ce qui signifie tout simplement "rebelles" ou "révolutionnaires".

capture d'écran du site lnr-dz.com
 Une fois transcrit dans l'alphabet romain, ce mot se voit parfois orthographié thouars, notamment dans des journaux francophones du Maghreb comme "La Nouvelle République" (Algérie), "Le Soir d'Algérie", ou "Tunis Tribune". Pour autant, l'orthographe la plus répandue dans les journaux francophones* reste thuwars ou thowars, reprenant la transcription faite en anglais. Et la prononciation donne raison à l'anglais car la lettre /ث/ se prononce un peu à la manière du /th/ anglais, et non du /t/ français**. Cette expression est également utilisée pour nommer les rebelles en Syrie, comme l'atteste cet article de Slate.fr.

Par delà la coïncidence orthographique, voilà un nom qui pourrait rappeler à notre mémoire ces autres thouars que furent le Général Berton, Saugé et les autres. Souhaitons aux syriens d'avoir plus de succès que n'en eurent nos aïeux. 

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* Libération, Le Figaro entre autres.
** Pour entendre la prononciation : google traduction.

mardi 17 avril 2012

Voter blanc, voter nul, mais voter quand même

Le cérémonial d'une élection laisse peu de place à la franche rigolade, le sérieux y est dicté par la solennité du moment : le citoyen tenant dans sa main le destin de la nation. Ainsi, on se doit d'y garder une attitude digne, on évitera d'esquisser une arabesque, un dunk, ou un cri de victoire en glissant son bulletin dans l'urne ; on pourra tout de même placer un pas chassé si on le souhaite, pour peu qu'il soit discret. Dans toute cette histoire, les seuls qui ont le droit de se marrer sont ceux qui ont décidé de voter blanc ou nul * car, quelque soit leur bulletin, celui-ci ne sera pas pris en compte. De cette brèche naît une étincelle d'espoir pour l'humour toujours prêt à bondir dès que l'occasion se présente. Ceux qui sont déterminés à voter nul mais qui demeurent néanmoins pétrifiés par l'angoisse de la feuille blanche sauront trouver ci-dessous un peu de réconfort.

planche n°1

1. Bien que son vote ne soit pas pris en compte, l'électeur tient à rappeler qu'il s'est "quand même" déplacé.
2. Morale d'ivrogne.
3. Sans poux, point de dépouillement (dessin extrait de Histoire générale des insectes, Jan Swammerdam , 1682)
4. Référence et hommage au "Front de Libération Du Homard" qui sévit dans nos rues en septembre de l'an 2000 à l'occasion du référendum sur le quinquennat.


planche n°2

1. Vous pouvez toujours essayer d'engager la conversation avec vos dépouilleurs.
2. Idem, version "jeune".
3. Quelques encouragements sauront être appréciés.
4. Le code électoral précise que les bulletins nuls sont annexés au procès-verbal (art. L66) au contraire des bulletins exprimés qui, eux, sont détruits après le dépouillement.


planche n°3

1. Oser le décalage avec une citation de La guerre des boutons qui prend ici tout son sens.
2. Oser l'absurde avec une citation de Starwars.
3. C'est en demandant du "Hollande" à votre épicier que vous comprendrez votre erreur. Et vous aurez l'air malin en vous pointant au pique-nique avec 2 kg de mimolette sous le bras.
4. Mais bien sûr...


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* En 2007, au premier tour de l'élection présidentielle, ils étaient 87 à Thouars, soit 1.50% des votants. Dans l'ensemble du département, 5157, soit 2.20% des votants.

vendredi 13 avril 2012

Trois petits singes nous font la leçon

La fresque qui est en cours de réalisation dans le passage Jeanne d'Arc doit donner une leçon de civisme aux tagueurs, c'est "une façon d'éduquer ceux qui seraient tentés de faire des graffitis ; une fresque est souvent respectée et elle ouvre au dialogue » (Sce:NR), explique Jean-Marie Jaud du pôle "Actions solidaires / Vie Citoyenne et démocratie participative" de la ville de Thouars. Les artistes ont choisi pour motif trois primates censés symboliser la sagesse et qui sont inspirés des fameux "Singes de la sagesse". L'ennui avec les symboles, c'est qu'ils se prêtent à diverses interprétations, on pourrait ainsi y voir une ligne de conduite à l'adresse de la jeunesse : se la jouer bling-bling en lunettes noires, passer son temps à écouter de la musique et grignoter entre les repas ; ou bien encore : ne rien voir, ne rien entendre et se la fermer, ce qui serait un comble pour une municipalité qui affectionne tant la démocratie participative.  


lundi 9 avril 2012

Savez-vous planter des lampadaires à la mode de chez nous ?

Les urbanistes sont d'étranges personnes passionnées par la perfection, ils ne leur viendraient pas à l'idée d'insérer volontairement dans leurs travaux quelque défaut au risque de se voir taxer d'artistes, ce qui est une insulte très mal vue dans le métier. C'est la raison pour laquelle ils vénèrent les lignes droites, justement parce qu'elles sont droites. Elle est rassurante la ligne droite ; de mémoire d'urbanistes on n'a jamais vu une ligne droite faire un pas de côté pour le plaisir ou bien tituber de s'être un peu trop enivrée ; elle est l'assurance d'un travail bien fait. Il suffit de la tracer sur un plan à l'aide d'une règle, puis de reporter cet alignement sur le terrain, c'est ainsi qu'on plante les lampadaires dans nos contrées, Voyez plutôt le résultat :
Certes il aura fallu raboter une tuile mais notez bien que ce n'est en rien la faute du lampadaire mais celle du mur qui a eu la mauvaise idée de ne pas être perpendiculaire au sol, lui, cet imbécile de mur qui n'a rien compris à l'urbanisme. Et puis, ça n'est qu'une tuile légèrement rognée, ce n'est pas comme si on avait transpercé un toit non plus :

Thouars, rue Jules Michelet

dimanche 8 avril 2012

L'apostrophe



...et ils ont dû voler tous les dictionnaires.



dimanche 1 avril 2012

à la vôtre

ça commence toujours ainsi


 
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