lundi 30 juillet 2012

Une rue Louise Michel ?

Certains thouarsais ont du mal à digérer l'Histoire de France, ainsi le boulevard Thiers s'est vu rebaptisé "rue Louise Michel" pendant le week-end.


Cette référence renvoie aux événements de la Commune de Paris au printemps 1871. La crainte d'une restauration monarchique et le refus de l'armistice avec la Prusse entraînent le soulèvement de Paris contre le gouvernement. Adolphe Thiers est alors chef de ce gouvernement quand il décide d'envoyer l'armée contre les insurgés pour mettre fin au soulèvement, provoquant par là-même un massacre. Suite à cela, on jugea les différents responsables de La Commune, certains furent condamnés à mort ou au bagne, d'autres à la déportation, ce fut le cas de Louise Michel bien qu'elle ait demandé qu'on lui applique la peine de mort en solidarité avec ses compagnons exécutés.  

à l'angle du Bd Thiers et de la rue la Quintinie
Quant à savoir quel délinquant a commis cette dégradation du mobilier urbain, la Police y travaille. On suspecte Victor Hugo qui a une rue à quelques pas et qui ne cachait rien de son admiration pour Louise Michel :

Ceux qui savent tes vers mystérieux et doux,
Tes jours, tes nuits, tes soins, tes pleurs, donnés à tous,
Ton oubli de toi-même à secourir les autres,
Ta parole semblable aux flammes des apôtres ;
Ceux qui savent le toit sans feu, sans air, sans pain
Le lit de sangle avec la table de sapin
Ta bonté, ta fierté de femme populaire.
L'âpre attendrissement qui dort sous ta colère
Ton long regard de haine à tous les inhumains
Et les pieds des enfants réchauffés dans tes mains ;
Ceux-là, femme, devant ta majesté farouche
Méditaient, et malgré l'amer pli de ta bouche,
Malgré le maudisseur qui, s'acharnant sur toi
Te jetait tous les cris indignés de la loi
Malgré ta voix fatale et haute qui t'accuse
Voyaient resplendir l'ange à travers la méduse.

extrait de Viro Major, Victor Hugo, décembre 1871


jeudi 26 juillet 2012

Un doux soleil

Thouars, ce matin
accompagné d'une musique adéquate :
 

mardi 24 juillet 2012

14,2 - mention : bien

Quand Les jardins de l'Orbrie ont repris la production du Duhomard, ils annonçaient un lifting de la marque ; le voilà arrivé. La bouteille est plus grande, le prix a baissé d'un tiers, la référence au quinquina a disparu - Mais pourquoi!!!?? Ce Duhomard est à peu près le même que l'ancien même s'il a perdu deux degrés, passant de 16% à 14,2%, et ça jette un froid. Ceci dit, ça se boit toujours.


Une affaire d'une telle importance a suscité quelques réflexions de comptoir :
"C'est normal, il fait toujours deux degrés de moins à Bressuire".

"Il pleut tellement là-bas que ça dilue, forcément".

"Plus rien n'est épargné ; cette fois, ça y est, c'est la Crise".

"Ça devait être trop fort pour des palais bressuirais, ils n'ont pas résisté".

Et un paranoïaque de rajouter : "J'y trouve un goût de pomme".


dimanche 22 juillet 2012

Suite logique

Samedi, le Courrier de l'Ouest nous apprenait que les gendarmes subissaient des restrictions de carburant.


Le lendemain, ils semblaient avoir trouvé une solution à leur problème :


mardi 10 juillet 2012

Une nouvelle chapelle


Ici on sauve les âmes, et accessoirement les corps.



Décontenancé de croiser une telle enseigne, je me renseignai et on me raconta l'histoire qui suit :

En l'an 2011, un terrible pharaon retenait en esclave le peuple des consommateurs afin qu'ils lui bâtissent un empire commercial baptisé U. Quelques uns auraient bien aimé s'enfuir mais un grillage les empêchait de rejoindre la Terre promise du village noir. Il y eut une pétition puis une plainte déposée au nom de la liberté des cultes marchands. Et un jour le grillage s'ouvrit miraculeusement comme la Mer Rouge devant Moïse. Ainsi les consommateurs purent dépenser leurs sous à foison et sans entrave. La pharmacie, se pensant frappée par l'Esprit Saint (dans un corps sain), se transforma en chapelle ; on érigea les posologies en Tables de la Loi et enfin on déposa une demande d'AMM  (Autorisation de Mise sur le Marché) pour que l'eau bénite soit remboursée par la Sécu.   

dimanche 1 juillet 2012

Fin de saison

L'été étant peu propice à rester le nez collé sur son écran d'ordinateur, je m'accorde une trêve jusqu'au mois de septembre ; à bientôt.

Et à l'instar de feu l'excellent et regretté supermarché de Vrines, Le café de la ville vous remercie de votre visite.

Bah oui, sans la cédille, ça ferait merki.

L'aléatoire

Nos ancêtres aiment à raconter comment, de leur temps, ils fabriquaient leurs jouets avec deux bouts de bois et une ficelle, "et puis on n'avait le droit qu'à une orange sous le sapin de Noël", ajoutent-ils aussi. On pourrait croire ces temps révolus car désormais condamnés à une fièvre de consommation qui fait acheter un Ipad 12 pour jouer à Mario 12, en espérant déjà le 13 à venir. Heureusement il reste l'avion en papier, lequel a su traverser les âges. En voici un modèle qui pourra allègrement rivaliser avec les meilleurs planeurs. De part sa nature facétieuse, on l'a baptisé L'aléatoire, et on lui a dessiné des homards sur les ailes en hommage au Front de Libération Du Homard. Il est ainsi paré pour virevolter dans le ciel thouarsais.

le logo du FLDH
Il a même un train d'atterrissage inclus.
 


Étape 1 : Télécharger le fichier PDF en cliquant sur l'image ci-dessous et l'imprimer :


Étape 2 : Suivre les instructions de pliage de la vidéo ci-dessous (commencer le pliage avec la feuille sur l'envers) :


Vous pouvez également consulter cette page qui illustre le pliage pas à pas :
http://www.zurqui.com/crinfocus/paper/air-bld1.html

 
Copyright 2009 Le café de la ville . Powered by Blogger Blogger Templates create by Deluxe Templates . WP by Masterplan