jeudi 28 juin 2012

On parie que ça passe ?

la rue de la Trémoille aujourd'hui
La ligne droite est le plus court chemin entre deux points, voilà sûrement ce que les automobilistes ont en tête quand ils bravent une "route barrée". Maître mot tout de même assorti d'une restriction : faut que ça passe. Et parfois, non, ça ne passe pas. Entre faire le malin et faire l'idiot, il n'y a souvent qu'un pas, et en l'occurrence une roue.



 

 rue de la Trémoille, lors des derniers travaux en mai 2010. Photo France Encore

Cette scène cocasse a été photographiée par Auntie M et Oncle K *, un couple de vacanciers canadiens, découvrant au matin l'esprit farceur des thouarsais. Voici le récit que fit Auntie M de cet épisode (in english of course) :
http://france-encore.blogspot.fr/2010/05/route-barree-may-11.html


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* Comme ils sont de nouveau en villégiature dans notre ville, ils ont ouvert un autre blog intitulé Thouars Encore, lequel se révèle être un excellent guide touristique et surtout un guide gastronomique hors pair.

samedi 23 juin 2012

Humour vache


Cliquer sur la photo pour l'agrandir :

Photomontage réalisé à partir d'une photo de D. Hardy publiée sur la-chevre.fr et reproduite sans autorisation préalable.


vendredi 22 juin 2012

Sous les pavés

Les fouilles archéologiques de la place Saint-Médard auront révélé un cimetière paroissial utilisé depuis le XIIème siècle et jusqu'en 1747, date du déplacement du cimetière vers le site de la Magdeleine. Des sépultures découvertes, on n'aura pas appris grand chose si ce n'est qu'on marchait dessus sans s'en rendre compte depuis des années. Désormais, on saura que sous les pavés, il n'y a pas la plage mais un cimetière.


© G. Lavoix, Inrap, 2011. Reproduit sans autorisation.

Thouars, avril 2012

dimanche 17 juin 2012

La légende du Toaro

Sur la pelouse de la résidence Molière, assise dans un fauteuil de camping en plastique blanc, Clotilde raconte qu'elle avait sept ans quand elle entendit l'histoire du Toaro pour la première fois. C'est son grand-père qui la racontait à la veillée en faisant craquer des noix dans ses mains pour effrayer les enfants. "Et crois-moi, je n'ai jamais mis les pieds dans le Thouet à cet endroit-là. Oh non, on préférait aller se baigner à Pommiers, c'était plus sûr, dit-elle en riant avant de poursuivre : je ne suis rien superstitieuse mais quand le tonnerre gronde, je pense aussitôt au dragon qu'est dans la rivière".

Cette légende, la voici :

Une pierre si résistante


A une époque reculée et si incertaine que les calendriers ne se risqueraient pas à lui attribuer une date précise, la région alors paisible fut plongée dans une torpeur étouffante, de grands nuages s'amoncelèrent au-dessus du Gâtinais, on guettait un orage à venir. Tandis que le ciel furieux tournoyait et enrageait, la foudre soudain ébranla la terre et déchira la sol. Cette brèche encore fumante vit jaillir un monstre d'eau et de pierre mêlées qu'on appelait Toaro. Sitôt libéré, le Toaro commença à se répandre dans la campagne, traçant partout où il passait une rivière à laquelle il donna son nom et qu'on appelle aujourd'hui le Thouet. Partout les paysans fuyaient en entendant le grondement terrifiant qui annonçait le passage imminent du torrent prodigieux. 

Quand le Toaro arriva sur les terres thouarsaises, il rencontra une pierre plus dure que toutes autres et qui l'empêchait de poursuivre son chemin. Refusant de se voir vaincu par un ridicule caillou, le dragon l'assaillit avec rage des jours durant dans un tohu-bohu infernal qui retentit dans tout l'Ouest du pays. La nuit, le Toaro dormait enroulé sur lui-même pour reprendre des forces ; ainsi fut formé le cirque de Missé. Au matin, il revenait plus fort encore. Bouillonnant d'écume, il arrachait de sa gueule des rochers entiers qu'il réduisait en graviers. Il s'acharna tant qu'il finit par se frayer un chemin mais un éperon rocheux avait si bien résisté aux assauts que le dragon n'avait pu que le contourner ; ainsi fut formé le méandre du Thouet qui serpente au pied du château d'aujourd'hui. Les paysans alentour ne tardèrent pas à vénérer ce promontoire qui avait eu raison du monstre et dans lequel on voyait un protecteur contre les affres de la nature. De cette pierre si résistante on fit une ville qu'on baptisa Thouars. Apprenant cela, le Toaro laissa la rivière s'écouler paisiblement vers le Nord et revint sur Thouars pour laver l'affront qu'on osait lui faire en édifiant une ville sur le lieu de son échec. Il leva des murs d'eau et de pierre contre la ville, l'attaquant sans cesse et pendant des décennies, assuré qu'il était de venir à bout de ce rocher orgueilleux.

Sainte Radegonde, priez pour nous


Quand vint l'ère chrétienne, on barda la ville d’églises et de chapelles pour mieux parer aux attaques d'un dragon devenu par le biais des prêches la créature du Diable lui-même. On s'attacha aussi le secours de saints protecteurs. Au sud, Saint Jean ; à l'ouest, Saint Jacques, et encore et surtout Sainte Radegonde. Radegonde, future sainte, montrait déjà quelques dispositions à lutter contre les dragons comme elle le confirmerait plus tard quand elle viendrait à bout de la Grand'Goule de Poitiers en lui jetant à la gueule des petits pains bénis tout secs appelés "casse-museaux".

La Grand'Goule (Photo Wikipedia)
A Thouars, elle s'y était déjà essayé. Mais ce jour-là, les casse-museaux ricochèrent à la surface du Thouet sans atteindre le dragon. Par vengeance, ce dernier déclencha une crue formidable qui vint lécher les murailles de la ville. Imaginez en place de l'actuelle vallée un corps bouillonnant d'eau et de pierre, ses écailles acérés raclant le rocher mieux que des lames d'acier, et les rugissements furieux de la bête. Thouars vivait ses dernières heures, partout les puits sautaient comme des geysers, les habitants affolés couraient dans tous les sens et fuyaient vers la campagne en laissant derrière eux tout ce qu'ils possédaient. Là, Radegonde, n'écoutant que son courage et sa foi, jeta dans la rivière une goutte d'eau bénite, puis des fioles entières, enfin et malgré les protestations des curés, toutes les bouteilles de vin de messe que comptait la ville. Le vin était fort bon et le Toaro s'enivra tant qu'il s'assoupit, ramenant la rivière dans son lit. 

Pour autant, le dragon était toujours vivant, et puisqu'on ne pouvait le tuer, on se résolut à s'en prendre à la rivière elle-même. Ainsi on construisit des barrages et des jetées robustes pour domestiquer le Thouet et enfermer en ces murs le Toaro. La rivière s'apaisa et devint telle qu'on la connaît aujourd'hui. On crût le dragon à jamais endormi dans la vase, on se trompait. Quand il se réveilla, la menace ne vint pas de la rivière mais du sol.

Et la terre se mit à trembler


Au XVIIème siècle, Marie de la Tour d'Auvergne décida de raser le vieux château-fort pour construire sur le même emplacement un château plus spacieux et plus imposant. Le tintamarre que produisirent les travaux sortit le Toaro de son sommeil. Voilà qu'on lui cassait les oreilles maintenant ! Se sachant vulnérable aux vins du pays, il ne pouvait penser rivaliser comme il l'avait fait auparavant. Il se souvint alors qu'il était né de la terre et fomenta une vengeance. Le registre paroissial de Saint Laon conserve ainsi ce qui advint cette nuit-là : 

extrait du registre paroissial
 de Saint Laon. Sce : sisfrance.net
"Le dimanche vingt septième d'octobre 1658 sur la minnuit précisément [...] arriva un terrible tremblement de terre qui causa fraieur à tout le monde et quoique tous fussent engourdis dans un profond sommeil, il y en eut néantmoins peu qui ne l'ouissent [...] Et quoi que ce soit une chose naturelle, ce sont toujours des signes [...] de quelque malheur extraordinaire. Dieu nous veuille miséreux". 
     
Le Toaro était réveillé. Il fut fort réjoui de la panique qu'il avait provoquée et s'imagina qu'il pouvait peut-être ainsi fissurer et abattre le grand château bâti sur ce rocher arrogant. Il fallut au dragon plus d'un demi-siècle pour rassembler toutes les forces nécessaires à l'exploit qu'il projetait d'accomplir. C'était en 1711 et Guillaume Boulliaud alors prêtre officiant en l'église Saint Médard consigna les événements suivants :

extrait du registre paroissial
de Saint Médard. Sce : sisfrance.net
"Le mardy sixième jour du mois d'octobre, sur les huit heures du soir, il se fit un fort grand tremblement de terre qui fut suivi, un quart d'heure après, d'un seond, qui effrayèrent tout le monde. Plusieurs endroits en souffrirent [...] plusieurs édifices tombèrent et plusieurs maisons s'écroulèrent. Tout le reste de la nuit fut tellement agitté qu'on entendoit de toutes parts que vents, tonnerres et tremblements de terre, lesquels tremblements ont duré près de six semaines. On s'en est encore aperçu d'un furieux ce matin à quatre heures. Depuis le dit jour, sixième dudit mois d'octobre dernier, les pluies ont esté continuelles et les vents impétueux, mais particulièrement le jour d'hier depuis deux heures du  matin jusqu'à quatre heures du soir : notre église en a beaucoup souffert".   

La ville avait toutefois tenu bon. Le Toaro épuisé par l'effort qu'il avait dû produire se laissa couler au fond de la rivière pour s'y reposer.


Une mémoire enfouie


Après le XVIIIème siècle, on n'entendit plus parler du Toaro et nous avons fini par en oublier jusqu'à son existence. Mais vous trouverez toujours un vieux cheminot pour vous glisser à l'oreille : "Remarque bien. Tu verras qu'à l'ouest de la ville, on a préféré jeter des viaducs par-dessus la vallée pour ne pas approcher de trop près la rivière, c'est pas un hasard. Sûr qu'il est pas loin, là-bas, du côté des Ursulines".

Du côté des Ursulines et quelques verres de Duhomard aidant, un pêcheur avouera avoir tout de même une hésitation quand, en place du gardon attendu, sa ligne accroche un grand silure. Un autre sera plus radical : "Quand ça vient trop lourd, moi je coupe. On ne sait jamais, je ne vais pas tenter le diable non plus".


Le lundi 11 juin 2012, la municipalité installa en toute insouciance une réplique miniature de dragon autour de la Vasque. On l'affubla d'un rembourrage de feuilles mortes tout à fait inoffensif, ignorait-on alors le nouvel affront qu'on infligeait au Toaro en se moquant ainsi de lui ? Ce jour-là, dans la soirée, Thouars connut un violent orage. Le tonnerre avait les mêmes intonations que ceux qui avaient causé tant de malheurs par le passé. Des trombes d'eau s'abattirent, faisant des rues des torrents qui filaient vers la rivière en contrebas - Dieu sait ce qu'ils pouvaient charrier! Derrière leurs fenêtres, quelques anciens, sages parmi les sages, frémissaient devant un tel déchainement et le terrible présage qu'il annonçait ; le Toaro était réveillé et il tentait d'attirer à lui son avatar de la Vasque. Ensemble ils pourraient déclencher de nouveaux cataclysmes et enfin abattre ce caillou qui résiste à tout. Le lendemain, on constata heureusement que rien n'avait bougé, la pluie avait cessé, la rivière s'en était à peine énervée, les rues s'égouttaient doucement, le soleil reparaissait, et le petit dragon était sagement resté autour de sa modeste bassine d'eau. Tout allait pour le mieux dans la ville insouciante qui ne s'aperçut pas du drame qu'elle avait évité... temporairement. Car comme le rappelle la sagesse populaire que malheureusement nous n'écoutons plus, méfions-nous de l'eau qui dort.
  
Qui sait quel danger cachent ces eaux limpides qui serpentent au pied de la ville ?

samedi 16 juin 2012

Marabout de ficelle


Dans le Thouarsais cela fait longtemps qu'on a cessé de clouer des chouettes sur les portes pour conjurer le mauvais sort. Toutefois les ailes de corbeaux sont encore très à la mode de nos jours ; l'école Jean Macé en est bardée :



à l'angle nord, rue Porte au Prévost.
Afin de tordre le cou à toute superstition farfelue, déroulons une explication rationnelle : un corbeau aurait niché là, il y serait mort et, en se décomposant, aurait laissé pour tout souvenir une aile pendante. Mais dix mètres plus loin, la même scène.


Nous avons désormais deux corbeaux nichant à dix mètres de distance, ils meurent, se décomposent et laissent une aile pendante. C'est un scénario tout à fait crédible et la Raison nous somme d'y croire au risque de sombrer sinon dans des conjectures mystico-marabouteuses qui hérisseraient les cheveux sur nos têtes. On se pliera donc à la Raison, considérant que la Nature nous offre parfois des bizarreries qui dépassent l'entendement.

En tout cas, qu'on se rassure, nos bambins sont bel et bien protégés du mauvais sort.

vendredi 15 juin 2012

Eco (pas trop) logique

Vu ce matin aux feux des Champignons

Dénoncer l'affichage sauvage en faisant... de l'affichage sauvage. Bravo l'écologie !!!

mercredi 13 juin 2012

Le dragon de la Vasque


Un dragon a trouvé refuge aux abords de la fontaine de la Vasque ; il ondule sagement, gentiment. Avec ses couleurs douces et son rembourrage végétal, on pourrait le croire inoffensif mais c'est oublier qu'il est né du Fer et du Feu. Gare à ceux qui lui chercheront des noises !

Il sait cracher des flammes au besoin

Là, c'est juste un plombage sur une mauvaise carie
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Crédits : photos extraites du blog des CAP Serrurier-Métallier où sont retracées toutes les étapes de la construction du monstre.

samedi 9 juin 2012

Braquage à la thouarsaise

En 1904, la Caisse d’Épargne de Thouars connut le plus farfelu des cambriolages qu'on puisse imaginer. On doit le récit de cette histoire à Alice Olivier-Laurendin, histoire qu'elle tient elle-même de son grand-père Louis Laurendin, alors conseiller municipal et qui fut un témoin direct de ces événements. Rappelons qu'à cette époque, il y a plus d'un siècle, la Caisse d’Épargne n'était pas une simple banque parmi tant d'autres mais l'un des seuls organismes à proposer une épargne ouverte à tous, via les livrets, dont les fonds étaient gérés et garantis par l’État. Ainsi, de part leur importance, les Caisses locales étaient présidées par un conseil d’administration où siégeaient le maire de la ville et des membres du conseil municipal.

l'ancienne Caisse d’Épargne, rue Drouyneau de Brie


Ceci se passait en 1904. Le trésorier, M. Chantaize venait de mourir. Le Conseil d'Administration se réunit sous la Présidence de M. Clément Ménard Maire, pour procéder à la nomination de son successeur. Fut ainsi désigné, M. Thibaudeau.

On procède à la vérification des comptes. Tout est bien. Reste à inventorier le coffre-fort. Et c'est là qu'apparaît la difficulté! En effet, seul M. Chantaize possédait la clef et connaissait la combinaison de l'ouverture! Chacun s'escrime sans succès sur la lourde porte. Que faire ? Nous sommes en 1904, rien ne se solutionnait aussi rapidement qu'aujourd'hui et la situation risquait de se prolonger. C'est alors que quelqu'un dans l'assistance eut une idée de génie. Il faut dire qu'à cette époque, le Château de Thouars était et est resté jusqu'en 1925, une Maison Centrale de Force, où les prisonniers purgeaient de lourdes peines. Or, il se trouvait parmi les "pensionnaires" de l'établissement, un cambrioleur de coffres-forts! Alors ? Après un moment de stupeur générale, on se décide à le faire venir.

Et voilà comment, bien encadré par ses gardiens, sans autre outil que ses mains, en deux temps et trois mouvements, un malfrat très spécialisé, a ouvert la porte du coffre-fort de la Caisse d’Épargne sous les yeux ébahis de ces Messieurs du Conseil d'Administration.
Le Président, très aimablement, lui a proposé une récompense: "Et bien m'a dit mon grand-père qui assistait à la scène, devine ce qu'il a répondu? D'abord il a remercié, puis il a demandé une cigarette, et si possible, pour le repas du soir, deux œufs sur le plat, et une tasse de café!…"

Depuis cette date au moins deux personnes connurent la combinaison du coffre. Lequel du reste a été changé peu après.. on ne sait jamais.

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 Extrait de "Chroniques familiales thouarsaises", Alice Olivier-Laurendin, 1983.
 http://www.poisot.fr/thouars/thouars06.html



Forçats au travail dans les environs de Thouars, je crois, car je suis incapable de me souvenir d'où vient cette photo. 

jeudi 7 juin 2012

La gestion des ressources humaines

Ce matin, Le Courrier de l'Ouest revient longuement sur la grève des salariées de Distri-Center auxquelles leur direction voulait imposer des congés d'été en mai ou juin, Yvan Georget ajoute à son article un billet qu'il faut lire pour mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons. Ce n'est qu'un détail, diront certains, mais il est révélateur.

Cliquer sur l'image pour agrandir :
 CO du 07/06/2012, reproduit sans autorisation préalable.

Voir aussi la photo, terrible - les mains dans les poches et ces regards baissés :
http://www.courrierdelouest.fr/thouars-fin-de-la-greve-a-distri-center

mercredi 6 juin 2012

Geste éco-citoyen

Selon l'article L.51 du code électoral, tout affichage relatif à l'élection est interdit en dehors des emplacements dûment installés par les municipalités. Alors ? Les affiches délinquantes, on les met dans la poubelle verte, la bleue, ou la jaune ?

Le programme du Front National ?

samedi 2 juin 2012

L'hôpital

Le pôle Anne Desrays était auparavant un hôpital du même nom, mais entre ces deux affectations, il fut surtout une grande bâtisse laissée à l'abandon. Il ne reste de cette époque qu'une expérience, celle menée par Edouard Artus dans une animation inspirée par le décalage entre ce qui fut un lieu de santé et ce qu'il découvrait alors : "ascenseurs figés entre étages, des salles vides, des salles tellement chaotiques que l'on ne peut y poser pied, des sols arrachés, des cuisines ornées de machines à écrire, des landaus dans des salles d'opération". Voici donc "L'hôpital" ou comment redonner vie et envie à un lieu devenu pour le moins morbide.

Capture d'écran de L'hôpital, salle d'opération où l'on apprend que les pinces chirurgicales font coin coin.

vendredi 1 juin 2012

Qui trompe-t-on ?

Si l'îlot Saugé est assuré d'être réhabilité, l'enjeu est désormais de transformer cette verrue urbaine en grain de beauté. En la matière quelques inquiétudes aux allures de sueurs froides peuvent survenir. Il y a peu, l'atelier d'urbanisme annonçait dans ses conclusions que "pour l'aspect esthétique de l'immeuble, il [était] question d'améliorer les façades".  "Des peintures en trompe-l'œil ont été évoquées", ajoutait-on (NR 08/02/2012). Pour ceux qui ne maîtriseraient pas le jargon de l'architecture, sachez qu'un trompe-l'œil s'appelle plus communément cache-misère. 
 
Le maire ayant récemment appelé ses concitoyens à s'impliquer activement dans les projets d'urbanisme pour lesquels "il faut faire fonctionner l'imagination, la création" (CO 29/05/2012), on se permettra donc quelques propositions constructives de cache-misère. Non, chère municipalité, ne me remerciez pas, c'est cadeau. Si jamais l'une d'elles retenait votre attention, je vous en prie, n'allez pas apposer une plaque à mon nom, ce serait trop, restons modestes.

façon colonnes de Buren
façon trois petits singes
façon Marc Deneyer qui embellit déjà une bonne partie de la rue Saint Médard


 
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